Articles de Septembre 2007


25/9(Le Bien Public)- Dijon et sa patinoire -Jamais deux sans trois ?
17/9(Le Dauphiné Libéré)- Annecy - Neuilly (division 1) -Chaud et froid
17/9(Ouest France)- Brest - Caen II (division 2) -Le cru 2007-2008 des Albatros demande à se bonifier
16/9(La Presse de la Manche)- Cherbourg - La Roche sur Yon (division 2) -Une défaite pleine d'espoir
15/9(Le Bien Public)- Fermeture de la patinoire de Dijon -Quand les bactéries attaquent
15/9(Le Journal du Pays Basque)- Interview du président d'Anglet -Je suis extrêmement déterminé à me battre jusqu'au bout pour des garçons qui le méritent
14/9(L'Hebdo du vendredi)- Présentation de Reims (division 1) -Les phénix prennent déjà leur envol !
13/9(La Presse de la Manche)- Interview de Jeff Risselin (Cherbourg) -Le NC HOP reçoit La Roche sur Yon samedi en ouverture de la D2
11/9(Le Bien Public)- Mont-Blanc - Dijon (Ligue Magnus) -Prendre un dessert d'entrée
11/9(Ouest France)- Caen (Ligue Magnus) -Garnier : « Le championnat est plus fort, nous aussi »
10/9(Le Bien Public)- Dijon (Ligue Magnus) -Maric : « Dans les douze premiers »
6/9(Ouest France)- Angers (Ligue Magnus) -Pour l'ASGA, ambition rime avec structuration
5/9(Ouest France)- Interview de Mickaël Juret -« Faire de l'ASGA un des deux grands clubs angevins ! »
« Faire de l'ASGA un des deux grands clubs angevins ! »

L'invité de la semaine. Vainqueur de la coupe de France, l'Asga affronte Grenoble, le champion de France, lors du match des champions, samedi. Son président se penche sur cette ascension.

Mickaël Juret, vous disputez le match des champions samedi à Grenoble. Qu'est-ce que cela représente pour le club ?

« On considère cela comme une suite logique. C'est la récompense d'une victoire en coupe de France, à Bercy, devant 12 500 spectateurs. C'est la première fois que le club a l'opportunité de se présenter à ce très prestigieux match des champions. Il faut prendre cela comme la concrétisation des progrès de l'Asga, comme une nouvelle étape dans son évolution. »

« Cette coupe a permis d'asseoir notre aura »

Gagner à Grenoble, serait-ce une consécration comme un titre de champion ou le gain d'une coupe de France ?

« Il s'agit d'un trophée qui se joue sur un match couperet. Il est donc difficile de le comparer à un titre. Pour autant, il est clair que tout le monde, à commencer par les joueurs, a envie de ramener cette récompense en Anjou. La motivation est totale. Certes, samedi, on va jouer à Grenoble, dans la plus belle patinoire de France, devant plus de 3 000 personnes, face à une très bonne équipe, dont le budget n'a rien à voir avec le nôtre. Par exemple, sur ce simple match, leur recette billetterie sera équivalente à la nôtre sur toute la saison ! Pour autant, on a déjà démontré par le passé, et notamment en coupe de France, que l'on pouvait inquiéter n'importe qui... »

La coupe de France, remportée en février dernier, s'annonce-t-elle comme un déclic pour l'Asga ?

« Dans n'importe quel sport, il s'agit d'un trophée majeur. Et il se trouve que l'on est le premier club professionnel angevin à ramener un trophée de cette envergure. Alors, forcément, il y a une vraie prise de conscience du potentiel de l'Asga, à tous les niveaux, club, institutionnels, partenaires. Cela se traduit notamment en terme de budget : nous avons accueilli beaucoup de nouveaux partenaires à côté de nos très fidèles soutiens, puisque nous n'avons pas enregistré la moindre défection cette année. La Ville d'Angers nous a même alloué une subvention exceptionnelle. »

A-t-elle facilité les choses pour le club, en terme de reconnaissance et de recrutement en particulier ?

« Oui, il ya une vraie reconnaissance du club, et pas seulement au niveau des institutionnels et des partenaires. On a ressenti et on ressent encore un réel engouement des Angevins pour le club. On est régulièrement interpellé dans la rue ou au restaurant par des gens qui veulent nous parler des Ducs. Ce n'était pas le cas il y a un an. On bénéficie à plein d'un profond mouvement de sympathie, d'un vrai soutien populaire. A tel point qu'en fin de saison dernière, on a refusé du monde sur tous nos matches à domicile, et cette vague ne se dément pas puisque sur nos matches de préparation nous avons accueilli trois fois plus de spectateurs que ce que nous pensions. Et puis, sur le plan sportif, cette coupe nous a permis d'asseoir notre aura, et d'approcher des joueurs comme Eric Fortier que nous n'aurions pas pu avoir auparavant. Les gens, particulièrement dans le milieu du hockey, ont pleinement conscience des progrès de l'Asga. »

« Continuer la structuration du club »

Votre équipe est habituée à cotôyer les playoffs, à faire des coups. Que lui manque-t-il pour intégrer durablement le quarté de tête français ?

« Pour intégrer durablement les demi-finales, le premier travail est de continuer la structuration du club. L'Asga est une grosse entreprise, qui nécessite une présence quotidienne. Je mets donc en place des relais au sein du club, sans précipiter les choses cependant : on doit aborder chaque étape tranquillement mais sûrement. Il ne sert à rien de franchir un palier pour en dégringoler deux derrière. En terme d'infrastructure, il est bien évident qu'il nous faut plus de place. Il est réellement navrant de refuser du monde à chaque match. J'envie vraiment mes collègues présidents qui jouent devant 3 000 personnes. Il faut comprendre que le hockey intéresse de plus en plus de monde, et les 12 500 spectateurs de la finale de coupe de France attestent de cet intérêt populaire. Il nous faudrait aussi disposer de loges pour accueillir nos partenaires, ce qui nous permettrait de consolider notre communication. Maintenant, on a la patinoire que l'on a, mais il ne faut jeter la pierre à personne. Il n'y a pas eu de décision à ce sujet depuis des années et des années, mais pour autant le soutien de la Ville ne s'est jamais démenti. »

Quelles seront vos ambitions pour le club cette année, sportives et extra-sportives ?

« Sur le plan sportif, je dois encore rencontrer l'entraîneur, François Dusseau, et ses assistants, ainsi que les joueurs. Mais il est clair que nous travaillons à tous les niveaux, sportif, administratif et juridique pour asseoir le club. Si on veut grandir, on doit grandir par nous-mêmes, et ne plus compter par exemple sur l'aide du service juridique de Grenoble. Cette année, on a ainsi embauché deux permanents, un technicien est passé en CDI. On veut être le deuxième grand club d'Angers avec le Sco. C'est pour cela que l'on a besoin d'un grand club de foot, on veut se placer dans son aspiration. »

Vous êtes un jeune président, en poste depuis quelques mois, qu'est-ce qui vous a le plus surpris en découvrant le monde du sport professionnel ?

« En fait, je n'ai pas vraiment eu de surprise car j'étais déjà à la direction du club auparavant. Finalement, les seules surprises que j'ai eues sont bonnes : j'ai rapidement pu vérifier le soutien de la Ville et du Département. Mais la plus grosse surprise, c'est peut-être que s'occuper d'un club comme l'Asga, cela demande beaucoup plus d'énergie que je ne le pensais. »

Les détracteurs du hockey lui reproche essentiellement d'être un sport élitiste, car cher. Que leur répondez-vous ?

« Je crois qu'il faut relativiser. La licence « jeunes » pour la saison est de 150 €, assurance comprise. Mes parents payaient déjà cette somme il y a 25 ans, et ça n'a pas bougé depuis. A l'époque, c'était effectivement conséquent... Et puis nous fournissons le matériel à tous les débutants, et organisons des bourses d'échange pour les autres. Enfin, il faut avoir conscience qu'en inscrivant leur enfant à l'Asga, les parents le confie à l'un des cinq plus grands clubs formateurs de France, avec la qualité de suivi, d'accompagnement et de travail que cela implique. »

Christophe Mazoyer (458)


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