Articles de Septembre 2007

Dans ce début de saison plutôt original, les hockeyeurs dijonnais disputent ce soir (20h30), à Saint-Gervais, leur huitième de finale retour de coupe de la Ligue face au Mont-Blanc. Un adversaire qu'ils commencent à connaître sur le bout des gants puisqu'il s'agit de leur troisième duel depuis le 11 septembre dernier. Après avoir remporté le match aller, il y a une semaine. à Megève (3-0), les Ducs sont bien partis pour prendre le quart. « C'est bien engagé, effectivement, mais on repart à zéro », tempère toutefois Daniel Maric, conscient que le Mont-Blanc est actuellement dans une phase ascendante.

Vainqueurs à Amiens (5-3), puis samedi, face à Strasbourg (4-3 après avoir été menés 3-0), les Haut-Savoyards occupent une intéressante cinquième place. Seul le CPHD est d'ailleurs parvenu à vaincre cette formation en compétition officielle. « On est relativement serein », affirme David Dauphin. « On les a dominés 3-2 en ouverture de Ligue Magnus, puis la semaine passée, c'est intéressant pour la confiance. Maintenant, on sait tous que trois buts en hockey, ce n'est rien. Il faudra serrer derrière et déjà bien gérer notre premier tiers. »

Des contres à exploiter

Beaucoup de choses découleront effectivement de cette entame. Avec trois buts de retard au compteur, le Mont-Blanc n'a plus de temps à perdre et doit jeter ses forces dans la bataille, sous peine d'élimination assurée. Au CPHD d'attendre et de faire le dos rond, puis de profiter des espaces qui se feront obligatoirement jour. La vitesse de ses flèches offensives (Milec, Dian, Kristin) sera à ce petit jeu une arme indéniable. Le scénario sied parfaitement à ces Dijonnais en progrès à chacune de leur sortie. « La défaite à Rouen est exagérée, Daniel Maric l'a dit, nous méritions mieux que ce score (8-3)», confirme Alexandre Lefèbvre. «Ca ne remet rien en cause. L'équipe continue sa progression. » Seul bémol à ce relatif optimiste, une préparation qui demeure allégée. Le rythme infernal imposé par les jeunes locaux sera à contrôler en priorité pour un CPHD aux portes du premier quart de finale de son histoire en coupe de la Ligue.

Le casse-tête

En attendant un retour à la normale, le CPHD doit trouver des solutions pour l'ensemble de ses licenciés. Ainsi, les tout-petits se sont tournés vers le gymnase Kennedy et la pratique du roller hockey deux fois par semaine. Toutes les autres catégories, à partir des poussins, s'exilent à Besançon. Ce déplacement s'effectue soit en minibus soit en voitures particulières. Dans tous les cas de figure, les parents sont mis à contribution. Un palliatif à court terme qui commence à peser dans les têtes mais aussi sur les chiffres des inscriptions, logiquement en baisse. La saison passée, le CPHD comptait 254 licenciés, soit un record pour le club.

Réouverture le 16 octobre

Déjà un peu plus de 15 jours que la patinoire municipale a fermé ses portes en raison de nombreuses bactéries présentes dans le système de refroidissement de la glace. Selon la rumeur, la mairie de Dijon envisageait une rénovation complète de ces circuits. Un travail de longue haleine qui prendrait plusieurs mois. Thierry Coursin, directeur de cabinet de François Rebsamen, qui est en charge du dossier, dément formellement : « C'est absolument faux. Nous continuons simplement à mettre tout en œuvre pour résorber au mieux le problème rencontré et réparer le réseau de refroidissement. Un système de refroidissement alternatif complémentaire permettra la mise en glace dès jeudi prochain. La mise à disposition de la glace à usage des sportifs sera effective le 16 octobre. Enfin, une patinoire éphémère destinée aux loisirs doit être installée aux abords de la patinoire. »

Selon le résultat des dernières études, aucun cas de légionellose n'est à craindre. Les dix jours d'incubation après la découverte des légionelles sont en effet passés sans qu'un cas d'infection n'ait été déclaré.

Toujours est-il qu'il reste trois semaines à attendre pour les hockeyeurs dijonnais qui devront effectuer d'ici là tous leurs matches à l'extérieur.

Le cas de la rencontre face à Grenoble est encore plus épineux. Prévue ce samedi, elle ne peut être inversée puisque le club isérois ne dispose pas de sécurité pour ce rendez-vous. Jean-Luc Blache, le président grenoblois, qui avait proposé comme date de remplacement le mardi 9 octobre, en est pour ses frais. « C'est triste. Ils vont avoir un programme de dingues ! Compte tenu de notre saison, je ne vois pas quand est-ce que ce match pourra avoir lieu. » Entre la Continental Cup, la coupe de France et la coupe de la Ligue, le championnat et l'équipe de France ou de nombreux Grenoblois sont présents, l'affaire semble effectivement compliquée.