Articles de Fevrier 2008

Une grosse polémique enfle depuis quelque temps. Selon nos confrères de France Bleue Picardie et Le Courrier picard, cinq clubs de Ligue Magnus (Rouen, Tours, Angers, Briançon, Grenoble) auraient dépassé la masse salariale autorisée et auraient payé des pénalités. Toujours selon ces mêmes sources, les ''Brûleurs de Loups ''dauphinois auraient dépassé de 15 000 euros puis 90 000 euros la masse salariale et écopé d'une amende de 41 000 euros.

Face à cette annonce, le président isérois, Jean-Luc Blache n'a pas souhaité s'étendre. « Ils n'ont aucun document officiel qui prouve leur affirmation. Je distribuerai les pastilles qu'il faut à qui de droit. »

Luc Tardif, le président de la Fédération française de hockey, a également réagi : « Ils mélangent tout et ne connaissent rien. La masse salariale est tout ce que supporte le club. Certains sont plus inventifs que d'autres. Il y a 10 % de vrai dans ces affirmations. Je ne peux pas révéler ces chiffres car la commission de contrôle a un devoir de réserve et de confidentialité. D'autre part, je ne veux pas me justifier par rapport à ça. Qu'on nous laisse travailler tranquillement »

Remonté, Tardif conclut : « Je montre les dents parce que je ne veux pas que l'on jette en pâture le plafonnement de la masse salariale qui a permis de redresser la situation du hockey français et d'avoir un championnat intéressant. Nous avons gagné en crédibilité. Ce qui m'interroge c'est pourquoi est-ce que ça sort à une semaine des play-off alors que cette affaire est réglée depuis novembre ?

Enfin, Perez et Laboureau avaient déjà tenté de faire tomber ce principe de masse salariale. Or, ils ont été déboutés et se sont mis au carré. Il est plus facile de rejeter la faute et le manque des résultats sur les autres. S'ils veulent qu'on libéralise la masse salariale, je parie 4000 euros sur le nom du futur vainqueur et Amiens comme d'autres subiront de grosses déroutes. Ce sont ceux que l'on souhaite protéger qui crachent dans la soupe. Je le regrette. » Affaire à suivre.