Articles de Janvier 2005

Patinoire du Wacken. 1200 spectateurs environ. Les tiers temps : 1-1, 1-1, 0-0. M. Hauchart assisté de MM. Lobry (Reims) et Magnier (Reims).

Les buts : Sevcik (12'13" assist. Medeiros,), Flinck (39'24") pour Strasbourg. Michalovich (7'01" assist. Ozorak), Ozorak (35'45" assist. Michalovic, Rojko) pour Montpellier. Les pénalités : 20' (10X2) à Strasbourg ; 30' (15X2) à Montpellier.

A-t-on vraiment vu du beau hockey hier soir ? Pas sûr du tout. Ce qui l'est plus, c'est que Strasbourg a concédé un point sur sa glace. Son premier depuis dix-sept matches. Pas de quoi en faire plat non plus. « On a cinq points sur six, deux victoires, un nul, pour moi on est bien parti », dira un Daniel Bourdages, bien déçu tout de même de l'esprit de la rencontre.

Quant à Montpellier, dont la façon de jouer apparaît clairement discutable - ce pourquoi on se pose la question de la qualité du jeu hier soir, - il débloque son compteur en play-offs et ramène un point d'Alsace. Le schéma était donc prévisible avec d'un côté Strasbourg, fidèle à son jeu collectif et de l'autre une équipe montpelliéraine prête à tout.

Vraiment à tout. A l'image de cette glissade à peine volontaire d'un attaquant héraultais sur Larivière - étincelant hier soir comme son homologue - qui avait bloqué la rondelle depuis longtemps. Oui à tout, comme ces quinze prisons récoltés à coups de crosse haute, de cinglage, de simulation, de dureté et même de surnombre tout ce qu'on voudra.

« On est là pour amuser le monde, regardez, le public est comptant on leur a même lancé des tee-shirts de notre équipe à la fin », dira le président des Vipers après coup. Quoi qu'on puisse en dire, Montpellier a toujours mené avec deux buts signés Michalovic (7e') et Ozorak (36e') alors que Strasbourg, lui, trouvait les ressources pour recoller d'abord par l'intermédiaire de Sevcik (12e') puis par Flinck (40e').

Mais les hommes de Bourdages ont fait bien plus (32 tirs contre 19). On retiendra le poteau de Grenier en début de partie, la combinaison entre Hohnadel et Flinck aussi. Mais on constatera aussi un manque d'efficacité dans les supériorités numériques bas-rhinoises (1 but sur cinq power play au premier tiers) et inversement une bonne résistance de Montpellier en infériorité. Fatalement.

La suite est une histoire de prisons signe d'un match haché, cassé, entre une équipe joueuse et une autre, beaucoup moins.