Articles de Mars 2004

Dans l'ambiance survoltée de la patinoire pôle Sud, les Albatros ont résisté longtemps aux coups de boutoirs des Brûleurs de Loups Grenoblois. Vendredi soir tout d'abord, et surtout samedi où ils ne cédèrent que dans les ultimes minutes.

Mais rien n'est fini. Bien sûr, après leurs deux défaites en Isère, les Brestois ont le dos au mur. Il leur faut impérativement remporter la troisième manche pour entretenir la flamme qui peut encore leur ouvrir les portes de la finale. Hier, à l'heure des premières retrouvailles au Rïnkla Stadium après leur périple grenoblois, les hommes de Toukmatchev avaient le cœur gai. « C'est bon signe », soulignait le coach brestois. « Le troisième match, c'est comme au tennis, c'est le plus difficile à gagner ». Cette phrase de Jimmy Provencher est destinée aux Grenoblois. Personne dans l'effectif ne baissera les bras avant l'heure. Peu importe si ll faut refaire le chemin à l'envers en fin de semaine. « C'est quand même pour une finale », clame l'immense attaquant canadien.

Chères pénalités

Sans compter que le fougueux Dino Grossi, puni samedi pour avoir trop sèchement secoué un adversaire la veille, sera bien là. Ce ne sera pas le cas de Jérôme Veret, touché à l'épaule. Coté grenoblois, la présence de Stéphane Gachet est incertaine. Les alignements brestois ne subiront pas de modification. Pour Brest, il s'agira d'éviter au maximum les pénalités, sachant qu'elles leur ont couté quatre buts vendredi dernier. Le coach brestois réclame donc de la discipline, et un rideau de fer devant les buts de Figved.

Albatros de Brest - Brûleurs de Loups de Grenoble, ce soir à 20 h au Rïnkla Stadium.