Articles de Fevrier 2005


28/2(Ouest France)- Caen - Strasbourg (division 1) -Les Caennais confirment leur leadership
28/2(Le Dauphiné Libéré)- Briançon - Rouen (finale de Coupe de France) -Pour offrir un titre à l'histoire
26/2(Midi Libre)- Montpellier (Division 1) -Deux matches en un week-end !
22/2(La Nouvelle République)- Tours - Grenoble (Ligue Magnus) -L’ASGT attend Grenoble
21/2(Ouest France)- Courbevoie - Caen (division 1) -Premier faux-pas du leader normand
20/2(Midi Libre)- Montpellier – Lyon (division 1) -Les Vipers piquent les Lions
19/2(Midi Libre)- Montpellier – Lyon (Division 1) -Vipers : bondir à la gueule de Lyon
16/2(Sud Ouest)- Anglet - Amiens (1/4 finale coupe de France) -Belle revanche en perspective à la Barre
15/2(Midi Libre)- Caen - Montpellier (Division 1) -Les Vipers blanchis par Caen
14/2(Ouest France)- Caen - Montpellier (division 1) -Caen fait la course en tête sans y penser
13/2(Midi Libre)- Caen - Montpellier (Division 1) -Caen, une destination à risques
8/2(la nouvelle république)- Tours (Ligue Magnus) -Du physique, encore du physique
7/2(Ouest France)- D1,Neuilly sur Marne - Caen 2- 4. -Caen, un leader qui passe à l'usure.
7/2(L'Alsace)- Mont-Blanc - Strasbourg (division 1) -L'Étoile au-dessus de Mont Blanc
7/2(Dernières Nouvelles d'Alsace)- Mont-Blanc - Strasbourg (division 1) -Strabsourg a bien géré
7/2(Le Bien Public)- Amiens - Dijon (Ligue Magnus) -L'adieu au quart
7/2(Sud Ouest)- Epinal - Anglet (Ligue Magnus) -La vigilance associée à des qualités de contre-attaquants
7/2(La nouvelle république)- Tours (Ligue Magnus) -D’une efficacité redoutable
6/2(Midi Libre)- Montpellier - Courbevoie (Division 1) -Les Vipers s’imposent au forceps
5/2(La Nouvelle République)- Tours - Gap (Ligue Magnus) -Un nouveau Gap à franchir
4/2(La Nouvelle République)- Tours - Gap (Ligue Magnus) -Gap à l’heure des agapes
3/2(La Nouvelle République)- Loïc Sadoun (Tours) -L’œil expérimenté de Sadoun
1/2(La Nouvelle République)- Dijon - Tours (Ligue Magnus) -La ruse d’Iroquois de Bob Millette
La ruse d’Iroquois de Bob Millette

L’entraîneur tourangeau a du sang indien. Sa grand-mère était du peuple iroquois et la mère de son grand-père était du peuple algonquin. Et, à Dijon, il a fait une ruse de Sioux...

Quelques heures avant Dijon-Tours... Bob Millette gratte son crâne qui a tendance à se déplumer. Son problème : Perrricone est suspendu, Supuka est convalescent et la foudre tombe sur le wigwam : Gillings vient de déclarer forfait…

Bob Millette se met alors sur le sentier de la guerre... Fume son calumet pour un pow-wow… Et demande à Gillings de s’équiper pour convaincre l’entraîneur dijonnais qu’il va jouer... C’est digne de Sitting Bull à Little Big Horn...

« J’ai même fait entrer une seule fois Gillings sur la glace pour faire croire qu’il jouait lors du premier tiers... Ensuite, il est allé aux vestiaires se rhabiller. »

Quelques gouttes de sang algonquin et iroquois réchauffent le visage du coach tourangeau : « Dijon s’est ensuite aperçu que Gillings n’était plus là mais, nous, on menait 2-0. » La danse du soleil.

Bob Millette sourit. Content du tour joué. Mais réaliste : « Ce n’est pas que ça qui nous a fait gagner mais c’est sûr que, si Dijon avait su que Gillings était blessé avant le match, il aurait été encore plus déterminé... »

En fait, l’ASGT peut dire merci au chef de tribu, Sopko, qui a écœuré les attaquants dijonnais. Ramon, le roi du chaloupé, a terminé par un blanchissage, ce qui, pour un gardien de but, équivaut à un jeune Indien qui va arracher trois plumes au condor qui pionce dans son aire ! Un morceau de bravoure.

Contrat rempli

En Bourgogne, l’ASGT a encore démontré que son orgueil et sa solidarité pouvaient compenser les approximations de lignes rafistolées. La ligne Eizenman—Simko-Sadoun s’avéra très originale alors que Roy-Millar-Bohunicky allia la finesse à la puissance. Mais c’est le trio Gleize-Paillet-Fail qui fut très kitsch. Fail est un défenseur et s’acquitta pourtant parfaitement de sa tâche offensive. Derrière, on tourna à deux lignes et le quatuor en ré majeur termina sur les rotules. Mais heureux du devoir accompli.

« Avec notre succès, on a encore mélangé les cartes dans ce championnat, note Bob Millette. Dijon jouait la huitième place et beaucoup nous voyaient... » Scalpés, Bob...

Aujourd’hui, le coach fait ses comptes : « Avec ce succès, on est assuré d’être au pire sixième. Mais, si on bat Gap samedi, on sera au pire cinquième. Et, si, dans le même temps, Briançon s’incline à Morzine, on sera au pire quatrième… » Indien vaut mieux que deux, tu l’auras, Bob...

L’ASGT aimerait bien conserver sa deuxième place mais cela l’obligera à bien négocier ses trois dernières rencontres : à Amiens, contre Grenoble et à Villard.

Et n’oublions pas le match de Coupe de France à Rouen le 15 février. Avec les retours de Supuka, de Perricone et de Gillings, l’ASGT est taillée pour tous les défis. Et, quoi qu’il arrive durant le play-off, l’ASGT a déjà rempli son contrat et la patinoire.

Elle a gagné en crédibilité. En ambitions. Et les joueurs méritent à la fois récompenses et respect. Ugh !

Jean-Éric Zabrodsky (608)


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