Articles de Avril 2004


30/4(Caen.maville.com)- D1 : Caen : Garnier -Garnier : « Content de poursuivre ici »
22/4(www.caen-maville.com)- Mondial ; France : Leime - Chauvel -Leime et Chauvel s'envolent à Prague
22/4(Le point - N°1649)- Montpellier (Division 2) -Les Vipers attaquent
21/4(Le Parisien)- D1 : Garges -Garges fait la fête
11/4(La Montagne)- Clermont - Briançon (S16) -Le CAHC tombe de haut
10/4(La Montagne)- Clermont - Briançon (S16) -Le CAHC à Briançon : en route pour la gloire
10/4(Le Dauphiné Libéré)- S16 : Grenoble-Amiens -Grenoble tombe sur un os
10/4(Le Dauphiné Libéré)- S16 : Grenoble - Amiens -La leçon portera ses fruits
10/4(Le Dauphiné Libéré)- S16 : Grenoble-Amiens -Benoît Bachelet
10/4(Le Dauphiné Libéré)- S16 : Grenoble-Amiens -D'une finale à l'autre
9/4(Le Bien Public)- S16 : Dijon : Julien Tiphaigne -Julien Tiphaigne stoppe sa carrière
9/4(Le Dauphiné Libéré)- S16 : Grenoble-Amiens -60 minutes et plus si affinités
9/4(Le Dauphiné Libéré)- S16 : Grenoble-Amiens -Denis Perez
9/4(Le Dauphiné Libéré)- S16 : Grenoble-Amiens -Meunier et Bonnard
9/4(Le Dauphiné Libéré)- S16 : Grenoble-Amiens -Stéphane Barin
9/4(Le Dauphiné Libéré)- S16 : Grenoble-Amiens -Une histoire à réécrire
Une histoire à réécrire

Grenoble-Amiens à 19 h. Battus mercredi en Picardie (2-1), les Grenoblois sont dans une posture délicate. Ils devront s'imposer dans le temps règlementaire puis en prolongation pour inverser la tendance

C'est bien connu : c'est au pied du mur qu'on voit le mieux...le mur. Et face aux Grenoblois se dressera ce soir une double muraille, née d'un esprit torturé de la fédération. En effet, non seulement les Brûleurs de loups doivent gagner dans le temps règlementaire (d'un but ou de 27, c'est kif-kif) mais aussi s'imposer ensuite en mort subite ou aux tirs au but pour brandir le cinquième titre de leur histoire. Un saut de haies multiples qu'ils envisageaient pourtant sans inquiétude majeure sitôt la manche aller terminée. "C'est un match et demi à gagner", soulignait Benoît Bachelet. Son coéquipier Benjamin Agnel préférait pour sa part retenir la fin de rencontre largement favorable à Grenoble. "Le premier but nous fait mal car il intervient très tôt (2e minute). Mais on a su réagir et sur le dernier tiers, on a un peu remis les pendules à l'heure, on leur a montré ainsi que rien n'était acquis. Et puis pour la fête, y'a rien de mieux qu'un succès en mort subite, non? " Bien sûr. Mais le discours foncièrement optimiste ne peut cacher la supériorité amiénoise d'avant-hier, qui aurait été plus nette au score sans une partie majuscule du gardien alpin, Patrick Rolland.

Car c'est l'homogénéité picarde qui a frappé les esprits, plus que ses talents individuels (hormis François Rozenthal). Il en est ainsi de cette capacité à tourner efficacement à quatre lignes, cette volonté du coach Antoine Richer de faire fi de l'enjeu pour propulser ses jeunes dans le grand bain, ce que Grenoble a peut-être tardé à faire alors que la troisième ligne battait sérieusement de l'aile. "On a sans doute trop laissé Amiens déployer son jeu. D'habitude, on est plus offensif et c'est en les forçant dans leur zone durant les vingt dernières minutes qu'on les a bousculés. " La voie est tracée par Agnel. Reste à la suivre pour ne pas subir les vagues adverses. Et cette rédemption attendue du jeu grenoblois ne manque pas d'inquiéter les Picards, avertis du danger et conscients de l'ampleur de leur mission. "Ne versons pas dans l'euphorie. La vraie finale, c'est ce soir" expliquait Denis Perez, histoire de modérer l'enthousiasme de ses jeunes partenaires. Suivi en cela par le capitaine Luc Chauvel, qui a "refusé" au public un tour d'honneur de ses coéquipiers en fin de rencontre. On ne vend pas la peau du Loup avant de l'avoir brûlé, en somme. Antoine Richer, limite surpris par la tournure des événements, ne disait pas autre chose: "Mon souci est le suivant: je n'ai pas l'impression d'avoir vu le Grenoble que je connais et que je m'attendais à voir. Ils ont été moins tranchants qu'à l'accoutumée. Je crains leur réveil sur leur glace". Jeu de dupes ou intox, en tous cas les Amiénois ont accumulé trop de frustration l'an dernier en finale pour se préserver de tout excès.

Et effectivement, la troisième période a pu insinuer un doute dans leurs esprits, eux qui n'ont gagné que d'un seul but une rencontre qu'ils ont maîtrisée les trois-quarts du temps. "Maintenant, lance Guennelon, nous n'avons plus moindre état d'âme à nourrir". Remonté envers sa troisième ligne, il pourrait opérer quelques changements ce soir. Pour changer le cours d'un sacre amiénois annoncé. Un peu vite ?

Jean-Benoît Vigny (492)
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