Articles de Mars 2008


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12/3(Ouest France)- Interview d'Erik Marinov (La Roche) -Notre meilleure saison malgré tout
Notre meilleure saison malgré tout

La Roche a été éliminée par Mulhouse en quarts de finale (D2). Erik Marinov, le capitaine slovaque, se dit pourtant fier du parcours yonnais.

Erik Marinov en bref. Né en Slovaquie, le 29 mai 1977 (30 ans). Il joue en France depuis 2001. Il a joué deux saisons à Clermont-Ferrand (Ligue Magnus et D1), deux saisons à Limoges (D1), puis trois à La Roche-sur-Yon (D2). Il a participé avec l'équipe juniors de Slovaquie, à un championnat d'Europe en 1995, ainsi qu'au championnat du monde 1997 (5e).

Erik Marinov, après le départ de Juraj Ocelka (et Tomas Kaspar) à Brest, vous avez hérité du brassard de capitaine. Comment avez-vous vécu ce départ, en début de saison ?

Au départ, on pensait que ça allait être un gros problème. Autour de nous, on disait même que ça n'allait pas être terrible. Puis les jeunes se sont révélés. Ils ont eu davantage de temps de jeu, et on a obtenu de bons résultats.

Quel était l'objectif du Hogly en début en saison ?

On s'était fixé les playoffs. Puis à Noël, on s'est dit qu'on avait une belle équipe (2e derrière Brest), et qu'on allait chercher à aller le plus loin possible.

Même en finale ?

Oui bien-sûr, même si Mulhouse a eu raison de nous, samedi soir (4-2 à l'aller, puis 3-3 au retour). Malgré cette élimination, je peux dire qu'on a réalisé notre meilleur match de la saison. Même si face à Brest, ce n'était pas mal non plus (4-4 en décembre).

Qu'est-ce qui vous a manqué, alors, pour passer l'obstacle mulhousien ?

De la chance. Dans le troisième tiers-temps, j'ai shooté plusieurs fois au but. Sur un de mes tirs, le gardien dévie le palet avec la dernière phalange de son dernier doigt... Même Lionel (Orsolini) qui est pourtant un très grand joueur a manqué la cage, à trois minutes de la fin...

Samedi soir, on a senti une équipe soudée et prête à réaliser l'exploit.

Chacun a pris ses responsabilités. Les autres années, je pense qu'inconsciemment, les joueurs se reposaient sur la performance de Juraj (Ocelka), Tomas (Kaspar), et moi-même. Cette année, Fargeot, Nimer, Paradis ont beaucoup apporté. Samson et Barreteau se sont retrouvés en défense en playoffs, après un début de championnat moyen.

L'arrivée de David Ribanelli a-t-elle aussi changé quelque chose ?

Oui. Premièrement, c'est lui qui nous donnait le système de jeu. On avait des consignes à appliquer. Deuxièmement, on ne s'appuyait plus sur une seule ligne, mais la tâche était partagée entre plusieurs.

Quelle va être la trame de la nouvelle équipe ?

Aujourd'hui, c'est difficile à dire. Je sais que les dirigeants souhaitent conserver l'effectif au complet. David (Ribanelli) devrait être toujours entraîneur. C'est lui qui prépare la nouvelle équipe. Il nous faudrait peut-être un ou deux défenseurs et un ou deux attaquants supplémentaires... Moi je suis Yonnais à 90 %. Il ne reste plus qu'à signer le contrat.

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