Articles de Octobre 2009


30/10(La Provence)- Décès de J.-F. Pointet (Avignon) -Jeff Pointet, l'âme des Castors, a quitté la glace
7/10(Ouest France)- Julien Lebey (Caen) -Julien Lebey, au nom du père
Julien Lebey, au nom du père

Le nouvel attaquant caennais est le fils d'un ancien joueur du club.

« Mon père Eric est né à Caen, il a joué ici jusqu'à 17 ans, a été pro à Mont-Blanc, Grenoble, avant de revenir à Caen. Il a fini à Morzine en 2004, lors de ma première année pro. J'avais 16 ans, et on a joué ensemble sur la même ligne, lui au centre et moi à l'aile. C'est une expérience à faire, même si ce n'est pas forcément évident de crier « papa » quand je dois lui parler à l'autre bout du vestiaire ! Dès l'âge de 3 ans, il m'a mis sur la glace, mais moi je ne voulais pas, je pleurais à chaque fois ! Il m'a presque forcé, mais il a bien fait ! »

« Morzine voulait me garder, les gens ont été très surpris de me voir signer en D1. Mais en Ligue Magnus, il y a énormément de matches, d'entraînement. Dans les Alpes, avec l'éloignement des universités et les trajets difficiles l'hiver, c'est très dur d'être sérieux dans les études tout en faisant du hockey à haut niveau. C'est aussi difficile de vivre du hockey sur le long terme, les meilleurs Français touchent entre 2500 et 4000€ au sommet de leur carrière, ce n'est pas du foot !

Je recherchais un club qui me permette de concilier plus facilement le hockey et ma licence de management du sport. Caen était la solution : j'en avais aussi discuté avec Pierre Bennett, Jo Avenel et Jo Janil, avec qui j'ai joué en équipe de France 18 et 20 ans, ils m'ont convaincu. Et puis j'ai des attaches ici, j'étais à l'école de hockey du HCC entre 3 et 9 ans. »

« La saison passée, je jouais en priorité sur les jeux d'infériorité avec Mickaël Brodin, on était là pour fatiguer l'adversaire. Dans l'équipe, on nous appelait les « ouvriers », toujours là dans les coins mais jamais sur les stats de la feuille de match !

À Caen, mon rôle a changé, il est beaucoup plus offensif : je joue sur la 1re ou 2e ligne, je suis là pour apporter des solutions, à l'aile et même au centre. Mon point fort, c'est la vitesse, mais je dois beaucoup améliorer mon efficacité. En 3 matches, j'ai déjà eu autant d'occasions qu'en un an à Morzine ! C'est un problème de relâchement, de confiance, ça va venir. »

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