21/12 | (Ouest France) | - Pierre-Antoine Devin (Strasbourg) - | Pierre-Antoine Devin revient à la maison |
Parti en Alsace à l'intersaison, l'attaquant reste très attaché à sa ville et au club qui l'a formé. | |||
Il y a trois semaines, les Drakkars avaient remporté leur 1e victoire de la saison contre Dijon (2-0) à la patinoire, et le porte-bonheur s'appelait Pierre-Antoine Devin. Le grand attaquant barbu de 22 ans rôdait dans les couloirs. Il a fait la bise à tous ses copains, et partagé avec un plaisir non dissimulé le verre de la victoire. Devin en rigole encore : « Ouais, pas mal de gars m'avaient dit qu'il fallait que je revienne plus souvent ! » Souhait exaucé. Sauf que ce soir, c'est avec le maillot strasbourgeois sur les épaules que se présente le Caennais de naissance. Quand 20 h sonneront, ses copains d'en face auront rangé les violons. Et l'intéressé sera loin, très loin, de se préparer à trinquer. « Ils me connaissent, savent que je joue dur, et que je me bats pour gagner ma place à Strasbourg, alors pas question de faire le moindre cadeau, on vient pour gagner ! » Pierre-Antoine Devin revient à Caen, le club qui l'a formé, la ville qui l'a vu naître, là où vivent encore toute sa famille, tous ses amis. « J'avais droit à 15 invitations, et 30 personnes doivent venir. Je vais revoir du monde, c'est sûr que c'est très excitant, mais je ne me stresse pas trop, sinon je vais mal jouer. » Et aucun sentiment de revanche. En contacts réguliers avec les Gomane, Avenel, Chauvel et consorts, Devin est même resté proche de son ancien coach Rodolphe Garnier, avec qui les relations furent parfois tumultueuses : « Avec un peu de recul, les rapports se stabilisent, c'est normal, et j'estime beaucoup Rodolphe, je lui ai d'ailleurs fêté son anniversaire récemment ! » Rude adaptation... Parti l'été dernier en Alsace « pour voir autre chose », le jeune attaquant a en tout cas été servi. Arrivé blessé, jouant peu, replié sur lui-même, il a mis plus de trois mois à s'adapter à son nouvel environnement. « Quand j'ai débarqué, l'ambiance dans le vestiaire était moyenne, ce n'était pas simple de se fondre dans un collectif où il y a 15 étrangers et où il faut d'abord penser à soi-même pour gagner sa place. Je ne voyais personne en dehors des entraînements, je sortais peu et je restais chez moi à regarder la télé. C'était dur, heureusement qu'il y avait internet pour rester en contact avec mes proches. » Aujourd'hui, la situation du joueur s'est normalisée, même si à Strasbourg, les joueurs français ne sont que la 5e roue du carrosse. « J'évolue dans le 3e bloc, c'est parfois dur à gérer, mais je me bats. Il faut aussi du temps pour que le coach fasse confiance : c'est sûr que ce n'est pas exactement ce que j'espérais, parce que j'avais signé à Strasbourg pour exploser. C'est comme ça... » En fin de contrat en juin, Devin ne sait évidemment pas encore de quoi son avenir sera fait. Et s'il revenait à Caen ? « Je ne sais pas... En tout cas, la situation actuelle de l'équipe (NDLR : dernière du championnat) me peine énormément... C'est sûr qu'un jour, je reviendrai jouer dans ce club, où on m'a dit que j'étais toujours le bienvenu. Caen, c'est ma ville, mon club, et mon coeur est rouge et bleu ! » | |||
G.L. (636) | |||
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