Articles de Octobre 2004

À Villard-de-Lans, Villard bat Anglet : 5-4 (2-1, 2-1, 1-2)

Spectateurs : 550.

Arbitre : M. Mendlowictz assisté de MM. Barbez et Margry.

Buts pour VDL : 8'57 Girard (Herrington), 17'24 Roh (Negro), 33'03 De Murcia (Herrington) sup. num. , 34'50 Bourgey (Girard, De Murcia) sup. num., 57'08 Bourgey (Girard, Herrington)

Buts pour Anglet : 1'43 Zdrahal (Sedlak), sup. num., 20'10 Hitze (Duda), 42'55 Daramy (Duda), 54'40 Garbocz en sup. num.

Villard peut enfin pousser un grand soupir de soulagement. Aprés une série de 4 matchs sans victoires, le groupe a renoué, hier soir, avec les joies de la gagne. Mais ce ne fut pas une sinécure. Loin de là. Car autant Villard méritait mieux face à Grenoble, autant hier soir ce sont les Orques d'Anglet qui durent se sentir lésés de ne pas avoir décroché le nul.Tant leur partition a été propre de bout en bout.Car sur sa patinoire Villard n'a pu offrir que le visage d'une équipe en plein doute.Mais bon, le minimum syndical a été sauvé : à savoir les deux points.

Une fois n'est pas coutume, c'est de la défense qu'est venue la délivrance. Avec Jean Marc Girard à la manoeuvre. Et ce , même si tout semblait mal engagé pour les locaux.Car avec une entame de match digne d'une parodie, on n'aurait pas donné cher de leur peau. Le match était à peine engagé qu'Herrington s'en allait trouver le banc des pénalites pour équipement non conforme (perte du casque dans le jeu). Une aubaine pour les Orques, qui ne perdirent pas une miette de l'étourderie villardienne en ouvrant la marque avec Zdrahal. Voilà qui ne faisiat pas les affaires villardiennes. C'est là que Girard entra en scène avec un superbe shoot. La machine semblait lancée, ou presque. La seconde ayant réellement du mal à passer. Jusqu'à ce que Martin Roh, défenseur lui aussi, y mette de son grain de sel avec un tir à bout portant. Reste que malgré une domination brouillonne, c'est sur un maigre avantage que les Villardiens s'en retournaient au vestiaire.

À peine reposé le patin sur la glace, que Villard reproduisait le scénario du premier tiers, avec un soupçon de pénalités en moins. Mais faisant encore plus dans le comique. Dix secondes s'étaient à peine écoulées que Hitze, libre de tout marquage, surprenait Favarin d'un tir plein d'opportunisme. Les Orques sonnèrent alors la révolte. Acculant durant prés de dix minutes les Ours devant leur cage, et profitant de la perméabilité de la defense villardienne pour se procurer quelques occasions. Jusqu'à cet instant où, contre le cours du jeu et surtout avec une réussite retrouvée, Villard reprenait la tête sur deux contres rondement menés. En moins de deux minutes De Murcia - sur un tir plein de réussite - puis imité par Bourgey - d'une superbe déviation dans la lucarne adverse - donnaient un autre sens au match. Mais à aucun moment su second volet, les Villardiens ne surent - ou peut-être ne purent - prendre leurs responsabilités face à des Orques entrepenants et beaucoup plus concentrés sur le jeu.

Du début à la fin du dernier tiers, ce sont les Villardiens qui se montrèrent les plus dangereux vis-à-vis... des Ours !

Offrant des rondelles aux attaquants basques. La fantaisie atteignant même son paroxysme à la 42e minute sur un palet perdu de Fougère qui vint choir tranquillement, mais sûrement, derrière la ligne du but villardien. On pensait que ces facéties ramèneraient les Villardiens à la raison. C'était sans compter leurs insuffisances actuelles. En effet, sur un changement de joueurs trop lents, Anglet s'offrait un deux contre un en tout point prolifique, qui les remettaient dans le sens de la marche, à égalité de points avec Villard. La réaction villardienne ne dépassa pas les deux minutes. Bourgey mettant fin aux espoirs basques en reprenant un tir repoussé de Girard à deux mn du coup de sifflet final. Les Ours ne pourront pas dire le contraire : ils ont eu chaud, très chaud...