Articles de Septembre 2004

Pour leur premier déplacement de la saison, les Ducs n'ont pas raté l'occasion d'agrémenter leur capital points. Sans trembler outre mesure, sur la glace d'un adversaire clermontois qui n'a rien eu d'un foudre de guerre, les hommes du président Brigand ont assumé leur étiquette de favoris. Prenant sereinement les rênes du match par l'intermédiaire d'un Stephen Dugas, une nouvelle fois intenable, puis allongeant la sauce à leur guise lors du second tiers pour mener 5-1, les Dijonnais ont bien maîtrisé leur sujet. De quoi oublier la fessée reçue dans ce même lieu douze mois en arrière (défaite 2-7). « On a fait ce qu'il fallait. On ramène deux points, sans blessé, c'est essentiel », commente sommairement Daniel Maric, visiblement satisfait.

Une fois encore, à l'instar de samedi passé et la réception d'Epinal, outre les lauriers de la victoire, le CPHD s'est montré offensivement très à l'aise enfonçant le clou au moment opportun. « A chaque fois qu'ils dominaient, on a réussi à planter un contre ce qui leur a coupé les pattes », constate avec délectation le technicien bourguignon. Dans cet exercice de style que représente la contre-attaque, les deux flèches finlandaises, Konsti et Suuronen, sont déjà extrêmement à l'aise. Ces deux-là s'entendent comme larrons en foire !

Des réglages défensifs

Seul petit souci, quelques relâchements défensifs malgré l'apport de Pelikovski, qualifié d'extrême justesse, qui ont permis aux « Sangliers Avernes » de sortir la tête de l'eau. « On a bien défendu lorsqu'on s'est retrouvé en infériorité mais parfois bizarrement, au complet, on s'est compliqué la tâche. On leur donne d'ailleurs les trois buts », analyse encore Daniel Maric. Un relâchement qui permit d'ailleurs aux locaux d'obtenir un tir de pénalité stoppé par l'impeccable Grégory Fougère mais que, Stephen Dugas a très peu apprécié. « On s'est mis dans la difficulté tout seul. On passe de 7-1 à 7-3 en se mettant à leur niveau. On s'est mis le trouble bêtement. Face aux plus grosses équipes, cela ne pardonnera pas », regrette le capitaine côte-d'orien. Un perfectionnisme qui s'avère de bon augure avant d'entamer des batailles plus ardues. En attendant, après deux journées de championnat, l'équipe dijonnaise trône en haut du classement et pourra profiter de la venue ce samedi de la lanterne rouge, les « Corsaires » dunkerquois, pour gommer cette imperfection.