Articles de Fevrier 2004

Après votre succès à Strasbourg (3-1) vous semblez totalement relancé ?

C'est vrai que rien n'est joué. Dans un sens comme dans l'autre, hormis pour Amnéville, qui ne compte que des défaites et à un degré moindre Neuilly. Pourtant après notre défaite contre Limoges (0-2) il y a deux semaines, on pensait que c'était foutu. Mais quand on regarde le calendrier...

Vous pensez donc qu'il est toujours possible de voir plus haut, malgré votre 5e place ?

Sans avoir l'objectif de monter, nous sommes bien placés. Même si nous avons brûlé toutes nos cartouches. Nous faisons un nul contre Morzine, alors que nous pouvons gagner. Nous ne prenons pas un point contre Chamonix, en menant à dix minutes du terme, puis il y a la défaite de Limoges. Sans ça, nous pourrions être à égalité avec Morzine qui, rappelons-le, jouera cinq fois à l'extérieur au retour.

Comment est votre groupe pour ce match à domicile ce soir ?

L'ambiance est un peu meilleure que la semaine dernière... Roch Chevalier (opéré du genou il y a une semaine) est toujours absent. Matthieu Caillard, touché aux adducteurs, est out.

« Qu'importe la manière »

Amnéville est dernier, mais la contre performance de Limoges ne peut-elle se reproduire ?

Face à Limoges, il est évident qu'on s'est vu trop beau. Amnéville, c'est exactement pareil. Ils jouent avec des étrangers, un système ultra défensif et procèdent par contre. C'est un vrai match piège. D'ailleurs, nous les avons rencontrés lors de la phase régulière, et ils nous ont accrochés deux fois sur le même score (1-1).

C'est un match que vous ne pouvez imaginer perdre ?

Qu'importe la manière, même si j'aimerais bien faire comme face à Neuiilly (8-0). Mais seul le résultat compte contre Amnéville. Il faut absolument prendre ces deux points. Vis-à-vis de notre public on se doit également de montrer un autre visage que contre Limoges, bien qu'on ait dominé ce match. Ce soir il est important de recoller au peloton, d'autant que les équipes de tête se rencontrent.