Mulhouse reste deuxième
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Nouvelles d'Alsace (03 décembre 2003)
Grenoble
0
Mulhouse
0 a.p.
Arbitre :
M. Bourreau. 3300 spectateurs environ. Pénalités : 20' pour Grenoble et
28' pour Mulhouse.
Même
si seulement honorifique, la première place de la poule Est, enjeu de cette
douzième journée, n'était pourtant pas anecdotique pour les deux
protagonistes concernés, Grenoble et Mulhouse, appelés à se retrouver par la
suite. Une bonne façon donc de poser des jalons. Battus 1-0 en mort subite lors
du match aller, les brûleurs de loups avaient en outre à coeur de se rattraper
devant leur public, et attendaient les scorpions de patins fermes.
Pas de temps mort ou de round d'observation dans cette rencontre. A peine
une minute de jeu que Segla et Forsel avaient tous deux testé les réflexes du
gardien adverse. Rolland et Lhenry s'en sortant tous deux parfaitement.
Un jeu qui partait dans tous les sens, des esprits qui s'échauffaient, des contacts rugueux frisant l'incorrection, la rencontre s'annonçait sportive. Sans dominer outrageusement, Grenoble prenait toutefois un léger ascendant sur ses adversaires et multipliait les tirs sur les cages de Lhenry qui n'aboutissaient pas, pour cause de maladresse ou des interventions opportunes du portier des scorpions. Notamment sur une jolie combinaison entre Gachet, Agnen et Schevelev.
Mulhouse tenait bon sur l'infériorité, puis Mille et Chassard se rappelaient aux bons souvenirs de Rolland. Les deux équipes rentraient donc au vestiaire sur ce score nul et vierge. Michou attend une belle occasion d'ouvrir la marque, seul face à Rolland dans la dernière minute. L'entame de la seconde période était de la même veine. Des occasions de part et d'autre, en vain. Une supériorité grenobloise, durant laquelle les Mulhousiens subissaient un siège en règle. C'est Michou qui ne parvenait pas à contrôler un bon palet devant Rolland : 0-0 à la mi-match. Les deux défenses tenaient bon, et aucun des deux gardiens internationaux n'éprouvait l'envie de céder. Celui des scorpions ayant par ailleurs nettement plus d'occasions de faire étalage de son talent. Entre autres par un arrêt du bout de la botte sur un tir d'Antonoff. Et toujours rien à la fin du deuxième tiers. Benoît Bachelet manquait de peu d'ouvrir la marque, au retour sur la glace, d'un gros lancer à la bleue.
Mais le capitaine grenoblois trouvait sur le chemin des filets une mitaine de Lhenry sorti de nulle part. Il ne manquait qu'un but à une rencontre des plus intéressantes, les deux formations ne se livrant pas à une guerre des tranchées défensive, au contraire. Aux attaques bien rangées des Isérois, les scorpions répondaient par des contres fulgurants.
Parfois trop, de nombreuses situations de hors-jeu les empêchant souvent d'aller au bout. Les esprits ne s'étaient de plus pas apaisés, et les prisons affichaient complet. Toutefois, les supériorités, d'un côté comme de l'autre, ne changeaient pas la donne. Lhenry s'interposant sur toutes les tentatives des brûleurs, Rolland sauvant une dernière fois les siens sur un tir de Jokinen, les deux formations s'offraient une prolongation.
Qui
ne changeait finalement rien au résultat, malgré une supériorité numérique
côté grenoblois et un dernier tir de Podlaha à trois secondes du gong final.