Mulhouse face au leader
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Nouvelles d'Alsace (02 décembre 2003)
Ce
soir, les Scorpions du HC Mulhouse (Super 16) se rendent à Grenoble, dans une
patinoire chauffée à blanc. Depuis des mois, les Alpins ne battent plus les
Haut-Rhinois chez eux. Le défi est lancé.
Un
point sépare Mulhouse de Grenoble, un détail que les Scorpions peuvent combler
dès ce soir, dans les Alpes. « Si on termine premier de la poule, on sera
bien sûr content, commente l'entraîneur, Christer Eriksson. Sinon, on ne
pleurera pas pour autant. Cela fait toujours plaisir d'être premier, de gagner.
C'est pour cela qu'on fait du sport. Mais, en y réfléchissant, cela ne
changera rien. »
La
manière avant tout
Premier
ou deuxième de la poule Est, le HC Mulhouse est qualifié depuis longtemps pour
la deuxième phase. « On sait qu'on sera appelé à se retrouver, Grenoble
et nous. Ce match est surtout une bonne préparation pour la suite. On évoluera
face à un vrai concurrent et c'est toujours bien. Qu'on gagne ou perde,
j'attends surtout que l'on y mette la manière. » Grenoble réussit généralement
bien aux Mulhousiens. La saison dernière, entre première et deuxième phase,
plus la petite finale, soit six rencontres, le HCM ne s'est incliné qu'une
fois, à l'Illberg, sur le score de 2-3. C'était alors un événement et cela
remonte au mois de mars. Grenoble accuse un sérieux arriéré. Quelque 2500
tickets ont déjà été vendus. L'ambiance sera chaude.
Déficit
pour Grenoble
« Avec
ce monde, chez eux et toutes ces défaites à rattraper, ils risquent d'être
remontés, explique Christer Eriksson. Les deux équipes se valent. La différence
se fera plus sur la réussite individuelle, le match se donnera à celui qui le
voudra le plus. Ce sera équilibré, d'un haut niveau. J'espère que le
spectacle sera là. Avec tous ces spectateurs, Grenoble voudra gagner. » Cette
saison, à l'aller, Mulhouse n'avait pu faire mieux qu'un timide 1-0. « Les
deux ont les capacités de s'imposer, selon le coach du HCM. Maintenant, si on
donne notre maximum, si on joue bien, nous avons une bonne chance de l'emporter.
Je le répète, perdre de m'inquiète pas, si le score est serré. Je ne veux
pas prendre une raclée. Même si on évoluera sans pression, relaxé. »
« Un
plaisir »
L'effectif
sera complet, le jeune Luc Tardif arrivera un peu plus tard que les autres, en
voiture. Le matin, il doit effectuer un test d'effort en vue de sa sélection
pour les championnats du monde juniors qui démarrera les 13 et 14 décembre, à
Briançon. « Cette équipe de France est forte, estime Christer Eriksson,
par ailleurs coach adjoint des Bleus. Elle peut accéder au groupe A. » Le
Suédois se montre gourmand. Ce match, il l'envisage avec appétit. « C'est
un plaisir de jouer face à une bonne équipe. Ce n'est pas toujours le cas dans
notre poule, contrairement à ce que l'on peut voir dans l'autre. A nous de
savoir bien utiliser cette rencontre. On continuera à faire tourner notre
effectif. » Ensuite, il restera deux matchs pour cette phase, face à
Briançon et Épinal, à l'Illberg.
S.Ba.