Mulhouse attend la suite

 

Article Dernières Nouvelles d'Alsace (01 décembre 2003)

Les Scorpions du HC Mulhouse (Super 16) réussissent une première phase impressionnante, dont cette victoire 9-1 face à Dijon, samedi. Christer Eriksson se dit heureux et confiant pour la suite.

9-1 : cela peut paraître sévère, c'est le tarif désormais habituel pour une équipe de Mulhouse qui, en cette première phase, multiplie par ailleurs les blanchissages. Mulhouse est-il trop fort ou la poule trop faible ? « Je ne sais pas trop, analyse l'entraîneur local, Christer Eriksson. Je crois que, par rapport à l'an dernier, on a gagné en puissance, en rigueur aussi. »

« Soudés et respectueux »

Son équipe marche à vive allure, enchaîne les performances. « J'ai des joueurs très soudés, ils sont respectueux. C'est un vrai plaisir de travailler avec eux. La saison dernière, ils étaient peut-être plus forts sur le plan individuel, mais j'avais aussi quelques petites stars qui se voyaient plus grandes qu'elles ne l'étaient vraiment. Là, chacun connaît son rôle, le respecte et sait ce qu'il a à faire. » Cela donne un collectif plus homogène, où les joueurs ont pris conscience que la réussite passera avant tout par l'addition des valeurs, non par l'exploit de l'un ou l'autre « homme à tout faire ». « On avait une forte défense, mais nous n'étions pas assez opportunistes. Sur cette phase, notre jeu est plus clair, sans complication. En plus, on marque... c'est important. »

Buteurs à foison

Si Jokinen multiplie les buts, il y a d'autres artilleurs perforants. « Michou, Chassard, Bilbao marquent aussi assez souvent, se félicite Christer Eriksson. On voit aussi plusieurs défenseurs inscrire des buts. Avant d'aller rencontrer Rouen et Amiens, Anglet ou Rouen, c'est une bonne chose. » Car c'est là que les choses sérieuses vont commencer. « On travaille pour la deuxième phase... »  « L'an dernier, on disait que l'autre poule était plus forte que la nôtre, on avait pu constater que ce n'était pas le cas. Même si Rouen et Amiens terminent aux deux premières places, nous n'étions pas loin d'eux. Cette fois, on nous dit que l'écart entre les deux groupes est encore plus grand... J'attends de voir. On prépare les matches les uns après les autres. Après on verra. »

« Tout est possible »

Christer Eriksson part confiant : « Pour être franc, je ne pensais pas que mon équipe était aussi forte que celle de la saison dernière. Pourtant, les résultats m'indiquent le contraire. Je le répète, il y a moins de talents individuels, mais c'est plus collectif. Les gars veulent jouer pour l'équipe, pas pour eux. Avec cet état d'esprit, tout est possible. Le niveau va monter, on sera prêt. » Face à Dijon, samedi, les Scorpions ont fait une démonstration de force. « C'est un peu surprenant parce qu'on a commencé un gros travail de fond. 9-1, c'est presque trop. J'ai pu faire jouer tout le monde, j'en suis content. L'ambiance est bonne, elle est facilitée par les résultats. La patinoire était pleine, c'était un réel plaisir. Il nous faut continuer. Je n'en doute pas... »

S.Ba

 

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