Les Drakkars parés pour le choc

 

Article Ouest-France (22 novembre 2003)

D1 : Strasbourg ­ HC Caen, ce soir (17 h 30)

Ragaillardis samedi dernier par leur succès aux dépens de Cergy-Pontoise (8-2), les Caennais vont défier Strasbourg en fin d'après-midi. Deux équipes qui possèdent le même nombre de points en tête de la poule nord de D1.

« Le match aller face à Strasbourg reste notre match référence. » Rodolphe Garnier et ses hommes avaient été les premiers à faire chuter le groupe alsacien (4-3). Réalistes, efficaces, déterminés les Drakkars ne nourrissaient alors aucun complexe devant une équipe formée autour de huit étrangers. Strasbourg occupe toujours le devant de la scène au seuil de cette dixième journée et reste sur un succès probant aux dépens d'Amneville (7-2). Avec le même nombre de points que Neuilly-sur-Marne et Caen (14).

« C'est un choc de leaders, convient l'entraîneur-joueur du HCC. Strasbourg a vraiment réalisé un excellent début de championnat, j'avais été étonné qu'ils perdent contre Courbevoie. Ils se sont peut-être essoufflés, c'est difficile de faire la course en tête. Mais on s'attend à un match difficile. »

Les Caennais seront privés de Saarinen (grippé), Chevalier et Fleutry sont très incertains. Et comme le HCC ne dispose pas d'un effectif à rallonge, ces aléas compliquent forcément la tâche des protégés de Garnier qui ont pris place dans le bus-couchettes hier soir à 23 heures. Strasbourg évoluera pour la première fois depuis un bail au complet. « Il ne faudra pas aborder ce match comme à l'aller, note Garnier. Nous devrons être prudents et rigoureux défensivement. Capables ensuite d'exploiter la moindre situation de contre. À nous de savoir faire bloc, pour leur mettre la pression quand nous en aurons l'occasion. »

Les Drakkars se sont idéalement relancés le week-end dernier en étouffant Cergy-Pontoise (8-2). La priorité demeure l'accès aux play-off. « Un bon résultat nous rapprocherait de l'objectif, mais après Strasbourg, nous allons jouer à Neuilly. L'enchaînement est délicat. » Caen doit se coltiner les deux « gros » en huit jours. En cas d'exploit chez l'un ou l'autre, la route vers l'objectif initial serait dégagée. « À nous de savoir utiliser l'avantage psychologique procuré à l'aller », recommande Rodolphe Garnier.

Vincent Coté

 

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