Choc au Wacken

 

Article Dernières Nouvelles d'Alsace (22 novembre 2003)

Choc au sommet ce soir à Strasbourg (17 h 30) entre deux des trois co-leaders de la poule Nord de D1. Pour donner la réplique aux redoutables Drakkars de Caen, l'Étoile Noire se retrouvera enfin au complet. 

On rejoue au hockey du côté du Wacken depuis trois semaines, et même à haute dose. Daniel Bourdages, l'entraîneur canadien de l'Étoile Noire, en ferait presque fondre la glace, donnant rendez-vous à ses joueurs quatre fois par semaine, sans compter le samedi, soir de match par excellence.  Les Strasbourgeois sont de plus en plus nombreux non seulement à l'entraînement, mais aussi en match. « On va se retrouver au complet contre Caen, ce qui ne nous était pas arrivé depuis longtemps. Cela se présente bien », convient Bourdages, qui réintégrera pour l'occasion Maxime Schuchewytsch. L'international belge, formé à Strasbourg, est en effet revenu précipitamment de Mulhouse (Super-16) où il n'a pas trouvé sa place. Il est officiellement qualifié pour ce soir, et sera probablement réintégré sur la 3e ligne, à moins que l'entraîneur de l'Étoile Noire ne joue sur l'effet de surprise et n'associe d'emblée le revenant avec son vieux complice Stéphane Hohnadel.

Marton fait le mur

 Le grand retour de Schuchewytsch coïncidera avec la rentrée du défenseur slovaque Milan Dirnbach, qui a purgé ses deux matchs de suspension après son mauvais geste de Courbevoie. « Je suis ravi de récupérer Dirnbach. C'est un de nos défenseurs les plus sûrs et il nous manquait beaucoup », continue le coach strasbourgeois.  L'Étoile Noire est donc en ordre de bataille pour offrir l'hospitalité aux Drakkars de Caen. Équipe-surprise du début de saison, la formation normande s'appuie sur une ossature-club. Autour du glorieux ancien Rodolphe Garnier (36 ans), « entraîneur-buteur » de l'équipe, et du défenseur Jean-Marc Soghomonian, les Drakkars disposent d'une génération prometteuse, voire surprenante.  Et puisqu'une équipe de hockey ne saurait exister sans un gardien fiable, les Drakkars s'en remettent au Slovaque Robert Marton, qui a fait pleurer plus d'un attaquant depuis le début de saison. « Globalement, c'est toute l'équipe de Caen qui patine très fort. A l'aller, elle avait mérité sa victoire (4-3). A nous de prendre notre revanche ce samedi et d'assurer définitivement notre qualification pour les play-offs », conclut Daniel Bourdages. Il va y avoir du sport.

Hervé Houot

 

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