C'est l'heure du test !
Article les Dernières Nouvelles d'Alsace (18 octobre 2003)
Dès
la publication du calendrier de la première phase de ce Super 16, on pouvait
s'attendre à ce que cette rencontre constitue le choc de ce début de saison à
l'Illberg. Le parcours des deux formations n'a fait que confirmer cette
première impression.
Prolongation
victorieuse
Souvent
mis en danger loin de leurs bases, les Scorpions restent, pour l'instant,
imprenables sur leur glace. Les Brûleurs de Loup le sont aussi loin de chez
eux. Un premier succès retentissant chez le voisin villardien (0-5), confirmé
par la suite, et les Grenoblois caracolent en tête de la poule avec cinq
succès. Mais si Mulhouse est en pleine confiance après la superbe
prestation à Dijon, Grenoble semble avoir de plus en plus de mal. Samedi
dernier, les hommes de Gérald Guénelon ont dû avoir recours à la
prolongation pour se débarrasser d'une équipe de Briançon qui leur a posé de
gros soucis. La semaine précédente, Épinal avait failli réussir un bon coup
en Isère, mais avait également dû s'incliner.
Manque
d'efficacité
Et
c'est peut-être la meilleure preuve de la solidité de cette équipe
grenobloise. Même dans la douleur, elle remporte ses matches. Le début de
saison catastrophique de l'an passé est oublié. Cette année, Grenoble n'a
aucun souci à se faire. La qualification est presque acquise. Le match à
Mulhouse lui permettra avant tout à se situer. « Après cette rencontre,
on saura ce qu'il nous reste à travailler », indique Gérald Guénelon.
Le jeu collectif prend vie peu à peu pour les Scorpions. Christer
Eriksson estime celui de Grenoble déjà bien rôdé. Mais pour son homologue
grenoblois, la difficulté réside dans l'animation offensive. « Nous
faisons de bon matches. On maîtrise le jeu mais on a du mal à conclure. Pour
l'instant, aucune équipe n'a fait le jeu face à nous. »
Scibran
incertain
Ce
soir cela ne devrait pas davantage être le cas. La défense commence à trouver
ses marques. Face aux quatre blocs grenoblois, elle devra se montrer solide.
Elle pourrait être remodelée, si Patrick Scibran ne pouvait pas être aligné.
Il souffre de l'épaule depuis quelques jours et reste incertain. Si
Guénelon avoue ne pas avoir mis en place de tactique anti-Mulhouse, Christer
Eriksson a lui axé sa préparation de la semaine sur le jeu grenoblois.
« On a travaille en fonction de leur système de jeu, indique Fabrice
Lhenry toujours en délicatesse avec sa cheville. « Ils ont des attaquants
de grosse valeur. Il va falloir les contenir puis nous montrer dangereux sur les
contres. »
HC Mulhouse (2e, 8 pts 4v-1d, +17). Buts marqués : 27 (1e).
Répartition par tiers : 10 ,7, 10. Buts encaissés : 10 (2e).
Répartition par tiers : 1,4,5. Pénalités : 144'. Grenoble
(1er, 10 pts, 5v, +13). Buts marqués : 19 (3e). Répartition par
tiers : 5 ; 7 ; 6 + 1 en prolongation. Buts encaissées : 6
(1e). Répartition par tiers :1 ; 2 ; 3. Pénalités :100'.
Gérald Husser