Brest demeure un solide leader

 

Article Le Télégramme (12 octobre 2003)

Super16 : Dunkerque-Brest : 3-8


« On n'a pas le droit de perdre face à une formation qui n'a pas encore gagné depuis le début de la saison». Le regard sévère de Serguei Toukmatchev en disait long sur les intentions des Brestois. Seulement, ce que les représentants du Finistère n'avaient pas prévu c'est que les Corsaires allaient leur poser de sérieux problèmes avec un marquage à la culotte.

Certes, le leader fut le premier à allumer la mèche mais Grossi, puis Bona trouvèrent en Caillou un dernier rempart des plus vigilants. Le temps de régler la hausse et les locaux se firent alors plus pressants sur la cage de Bounoure. Si tour à tour, Dewolf, puis Marcos échouèrent sur l'ultime rempart brestois, ce dernier par contre ne put que constater les dégâts suite à un tir de Péna mis sur orbite par Dewolf. Les Dunkerquois inscrivaient leur premier but delà saison mais surtout créaient la sensation en menant au score.

Dans la foulée, Bécuwe crut inscrire le numéro deux mais son tir en pivot était repoussé, non sans peine, par le gardien finistérien. Visiblement vexés, les Albatros tentèrent de bousculer leur adversaire mais après que Provencher, seul, eut manqué sa reprise, ce furent de nouveau les Dunkerquois qui se montrèrent dangereux par Bochna et Dubois. Néanmoins, au plus fort de cette domination, Brest parvenait à trouver la faille, Arcangeloni, dans un trou de souris, apportant l'égalisation (10», 1-1). Nullement déconcentrés, les locaux remirent l'ouvrage sur le métier et Péna faillit réussir son doublé, son tir contré étant difficilement repoussé par le gardien brestois. Mais le propre d'un leader est de savoir retourner une situation compromise et sur un centre de Broz, Provencher, seul au second poteau, permettait à Brest de rejoindre les vestiaires avec un avantage d'un but (14»,' 1-2).

Le métier brestois

Tout étant encore possible, les équipiers de Karl Dewolf entamèrent la seconde période le couteau entre les dents. Ainsi, Marcos mit le feu .sur la cage visiteuse, tout comme Schramek dont le slalom et lotir croisés obligèrent Bounoure à se détendre à l'horizontale. Grossi, lancé par Broz, eut la possibilité de faire fructifier l'avantage de sa formation mais le capitaine des Albatros perdait son duel face au gardien local. En fait, c'était reculer pour mieux sauter car en l'espace de trois minutes, les hommes du président Briec Bounoure allaient doucher sérieusement les prétentions dunkerquoises. 

Ce fut tout d'abord Maynard qui, récupérant le palet en zone défensive adverse, servait sur un plateau Bona pour le n° 3 (30'), le préposé au tableau d'affichage appuyant peu après sur le n° 4, ljias crucifiant Caillou (33", 1-4). Dans le dernier tiers temps, les deux équipes allaient se rendre coup pour coup et, si finalement force resta au leader (buts d'ijias, Grossi et Mikel par deux fois), les Maritimes, par un doublé de Marcos, démontraient qu'ils valaient largement mieux que leur place actuelle de lanterne rouge.

 

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