Le CPHD répond présent

 

Article Le Bien Public (6 octobre 2003)

Brillants vainqueurs à Briançon (6-3), un concurrent direct à la qualification pour la Coupe Magnus, les hockeyeurs dijonnais, désormais troisièmes de la poule Est, ont idéalement préparé la prochaine venue de la terreur mulhousienne dès ce samedi. Le CPHD Hockey Club se devait de traduire mathématiquement son net regain de forme affiché depuis quinze jours, voilà chose faite. Avec cette victoire nette et sans bavure sur la glace briançonnaise (6-3), les Ducs ont réussi un grand coup. 

Après dix minutes d'entame assez équilibrées, Dijon a rapidement pris la mesure de ses adversaires piégés et surpris par le pressing très haut des Bourguignons. Ainsi, dominateurs quasiment de bout en bout, les Dijonnais ont réalisé un véritable festival offensif. Le potentiel de cette attaque dijonnaise jusqu'alors latent s'est alors révélé à sa juste valeur. Dugas, Cilhar même s'ils n'ont pas marqué ont rendu chèvre leurs opposants directs, que ce soit Kramny, Jodoin ou Divicek, déboussolés par tant de vista. Quelque peu défaillante dans ce domaine depuis le début du championnat, l'armada dijonnaise - pour la première fois au complet - a su régler la mire. Aidée en cela par l'éblouissante rentrée de la pépite slave, Miroslav Pazak, auteur d'un triplé, et d'un Robert Vavroch au diapason, les hommes du président Brigand punis en ouverture de championnat à Clermont ont cette fois-ci remis les pendules à l'heure. Un triomphe que l'enfant du pays, Jean-Michel Bortino savoure : « Physiquement et tactiquement, on a été nettement supérieur. On a vu une équipe avec un système et une autre individualiste ».

Cette réhabilitation hors de ses bases permet aux Ducs de se hisser sur le podium : « Clermont est oublié. C'est un accident, on s'est rassuré. Il n'y a pas de mystère, quand on travaille au complet, c'est une autre musique » poursuit Bortino. D'ailleurs les chiffres traduisent parfaitement l'emprise dijonnaise sur le match lors des deux tiers initiaux. Avec 27 tirs à 12, il n'y a pas eu photo.

Petite frayeur sans conséquence

Seule petite ombre au tableau, un petit passage à vide au début du troisième tiers qui aurait pu coûter cher. Ainsi, face à une équipe locale amputée de trois joueurs majeurs (Jokiharju, Blais, Borgnet), les Bourguignons, réduits à trois sur la glace, se sont procuré quelques frissons inutiles encaissant deux buts en deux minutes (45e, 46e) : « On mène tranquillement 5-1, puis, ils ont un sursaut d'orgueil et reviennent à deux petites longueurs. Certainement que la remontée de bretelles de leur président à la fin du deuxième tiers a porté ses fruits. Nous, à ce moment du match, on perd notre concentration et on prend pas mal de pénalités. On n'a pas le droit, on doit rectifier au plus vite ce travers » conclut lucidement Bortino.

Souhaitons effectivement que cet avertissement sans conséquence serve de leçon à la bande à Maric puisque Mulhouse, un favori pour le titre de champion de France, s'en vient samedi prochain pour une affiche qui aiguise déjà les papilles.


Jérôme Roblot 

Million : « Une lenteur administrative réduite »

Suite à l'article Le CPHD crie au scandale paru dans nos colonnes le 23 septembre dernier, Jean-Louis Million, président de la commission nationale et sportive des sports de glace, livre à son tour sa version sur l'imbroglio administratif qui priva de glace le duo Vavroch-Cilhar durant les deux premières journées du Super 16 : « A cette période, j'étais en congrès en Crète avec tous les autres présidents de Fédération. J'ai malgré tout été en contact permanent avec le siège de la Fédé qui m'informait de tous les transferts. Comme j'étais avec le président tchèque, pays natif de Cilhar et Vavroch, j'ai réglé tous les détails du dossier. Ce dernier a d'ailleurs signé les papiers dès le vendredi matin (le 19.09.03). Simplement, une heure après, il a reçu un coup de téléphone lui notifiant que dans le cadre de ces deux transferts, il fallait s'adresser aux Fédérations allemande et suédoise. Il a donc mis du blanc sur le document administratif, puis, étant sur place, je suis allé voir les personnes compétentes pour régler au plus vite cette affaire. D'ailleurs, le premier a paraphé tout de suite le formulaire, le second m'a envoyé un fax le lundi suivant. J'ai fait suivre immédiatement après. »


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