Bruno Maynard : une aubaine pour les Albatros

 

Article Le Télégramme (3 octobre 2003)

A bientôt 33 ans Bruno Maynard n'attend plus du hockey sur glace, qu'il pratique au meilleur niveau depuis plus de 15 ans, la fortune à laquelle peuvent prétendre les stars de la NHL américaine et de quelques rares clubs européens. Et ce n'est pas à Brest qu'il se remplira davantage les poches.

Il n'a d'ailleurs qu'un contrat amateur et ne perçoit à ce titre que les primes de matchs. Et avec le peu de rencontres programmées en super 16 (simples allers-retours) il n'aura sans doute pas de quoi flamber. « Mon épouse étant Morlaisienne, j'ai pris contact avec M. Bounoure. Je lui ai précisé que j'étais disponible pour jouer avec Brest ». Une aubaine pour le président des Albatros. 

Sirènes italiennes

Le néo-défenseur brestois, qui se mue parfois en attaquant, tient parfaitement son rôle. Face à Anglet il fut considéré meilleur joueur de la rencontre. Pas mal pour un amateur dont la carrière devait s'achever il y a un an. Recruté par Rouen pour devenir directeur sportif du hockey mineur (une fonction auparavant assumée durant six ans à Grenoble), le Chamoniard, qui s'entraînait parallèlement avec les seniors, fut soudain complètement repris par les démons de la glace. Bolzano l'engage et il évolue dans le même championnat que son actuel coéquipier l'ex-Turinois Stéphane Arcangeloni. Bruno Maynard connaît de l'autre côté des Alpes toutes les sensations d'un joueur «étranger» à qui on demande d'être constamment au top. 

Brest peut aller loin 

II n'a pas eu de mal à réintégrer un championnat plus relevé en ce début de saison : «En Italie, le hockev reste assez confidentiel. Le niveau est identique, mais l'avantage c'est d'avoir six ou sept clubs situés à tout juste une heure de route ». Ce qui est loin d'être le cas de Brest et de la majeure partie des clubs français. On est loin des 80 matchs par saison. Pour ce qui est de la saison sportive des Albatros, elle peut être rose : « Le niveau des clubs de tête me paraît plus homogène que l'an passé, à l'image de Brest dont le groupe a progressé. J'ai joué dans des championnats plus relevés avec des équipes plus faibles et on est allé très loin ». On en saura un peu plus lors delà venue de Rouen au Rïnkla Stadium demain soir.


R. Pellen

 

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