Le CPHD crie au scandale
Article du Bien Public de Dijon (23 septembre 2003)
Depuis
le 13 septembre, date de la reprise du Super 16, le CPHD Hockey Club est
contraint de se passer des services de son nouveau duo d'attaquants vedette
Vavroch-Cilhar. Leur président, Claude Brigand explique cet imbroglio :
« Pour que des joueurs considérés comme étrangers, soit qualifiés, il
faut fournir l'accord de la direction du travail. Le problème est que cette
autorisation est obtenue dans un délai de huit jours à trois semaines. Avant,
on déposait les photocopies des demandes faites à la préfecture, puis, on les
envoyait à la direction du travail et on obtenait les licences. Sauf que cette
année, la Fédération a décidé de ne plus se contenter de ces documents
provisoires sans se soucier des délais administratifs. » La course
contre-la-montre débute alors : « J'ai eu les documents jeudi
dernier mais la surprise a été que la Fédération Française n'a pas fait les
demandes en parallèle auprès de la Fédération tchèque. » L'affaire se
corse encore quelques heures plus tard : « On me téléphone le
lendemain en me disant que finalement, ils n'appartiennent plus à la Fédération
tchèque mais aux pays dans lesquels ils jouaient la saison passée (l'Allemagne
pour Cilhar et la Suède pour Vavroch). C'est incompréhensible ! D'autant
plus qu'on a contacté samedi la fédération tchèque qui a affirmé qu'il n'y
avait eu aucune demande réalisée par FFSG. » Forcément, la moutarde est
montée au nez du staff dijonnais : « On devient peut-être parano
mais je pense que la Fédé nous renvoie l'ascenseur de nos démêlés précédents
avec Grenoble et Rouen. J'ai eu Briec Bounoure, le président de Brest, qui m'a
dit qu'il a fait faire une attestation de la préfecture comme quoi les dossiers
étaient en instruction. Une heure après, il avait toutes ses licences. Il y a
vraiment deux poids deux mesures. »