Des débuts plus que difficiles
Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (14 septembre 2003)
Pour
leur première rencontre officielle de la saison, les Scorpions ont souffert
face aux Dauphins d'Épinal. Il a fallu attendre le dernier tiers pour que les
Mulhousiens trouvent l'ouverture.
Epinal
0 HC Mulhouse 2
Les tiers : 0-0 ;
0-0 ; 0-2
1500 spectateurs
Arbitres : M. Mendlowicz assisté de MM. Roueche et Gremion
Les buts : Prunet (23'41", ass. Bilbao) et Jokinen (à 59'35)
Les pénalités : 18' à Épinal (9x2') ; 26' à Mulhouse
(8x2'+2x10').
Un début de
saison entraîne toujours son lot d'imprécisions et de passes ratées. Les deux
équipes n'ont pas échappé à la règle hier soir. Favoris de la rencontre,
les Scorpions peinent à imposer leur jeu en début de match. Les Mulhousiens maîtrisent
le palet, mais les occasions sont denrée rare. Seul Bilbao se trouve en
position d'ouvrir le score à la 16e' dans un premier acte bien peu passionnant.
Le deuxième tiers part sur les mêmes bases. Un HC Mulhouse qui contrôle
le jeu mais pêche dans la dernière passe. Personne ne parvient à tirer l'équipe
vers le haut et peu à peu les Scorpions retombent dans un faux rythme profitant
à son adversaire. Dehaene manque même d'ouvrir le score mais son tir passe à
côté. Trebaticky, l'ancien Mulhousien, trouve le cadre, mais bute sur Lhenry
(25e).
Peu
inspiré
Les
minutes filent et Mulhouse est toujours aussi peu inspiré en attaque. En infériorité
Ballet tente bien de combiner avec Bringuet, mais tous les essais semblent voués
à l'échec. A l'entame du troisième tiers, Mulhouse passe près de la
correctionnelle, lorsque Kadlec voit son lancer heurter le poteau. Comme souvent
dans ses situations, le HCM trouve l'ouverture dans la foulée, par l'intermédiaire
de son défenseur Prunet, après un service de Bilbao. Une réalisation
qui libère son équipe qui peut dès lors attendre son adversaire. Une tactique
qui sourit aux Mulhousiens passés maîtres dans l'art de jouer le contre.
Mulhouse gère bien son match et transforme même un penalty dans les dernières
secondes.
G.H