Nice HC : la D2 sous... réserves financières

 

Article de Nice matin (21 août 2003).

Un passif estimé à près de 200 000 euros, soit 50% du budget total du club et des instances fédérales qui suspendent l’engagement en D1 de Nice avant de demander sa rétrogradation en D3. Le feuilleton de l'été, dont se seraient bien passés le président Daniel Renan et son équipe, n'est toujours pas terminé.

Descendra, descendra pas ?

Après une réunion de la dernière chance devant le CNOSF mardi dernier à Paris, l'équipe dirigeante du Nice HC n'était guère optimiste concernant ses chances de rester en D1.

"L'ambiance était assez tendue et j’ai eu l’impression qu'au fur et à mesure, malgré les éléments apportés dans notre dossier, le représentant de la fédération faisait de la relégation de Nice une affaire personnelle", souligne Mickael Medioni, expert-comptable sollicité par le club. Une solution à l'amiable était le but avoué des Niçois, mais la fédération était restée sur une position figée : la rétrogradation en D3.

"C'est vrai que le club n'a pas respecté le cahier des charges mais d’après l’article 12.15, il doit être condamné à descendre d'une division et d'une seule. La mairie s'est engagée à nos côtés financièrement et physiquement en envoyant un représentant à Paris. De plus, nous avons établi un plan avec le traitement du passif et la pérennisation de l'association. Malheureusement, je ne sais pas si cela va suffire".

Le conciliateur du CNOSF a finalement proposé la D2, un avis suivi lundi par la FFSG. C'est donc une course contre la montre qui débute pour le Nice HC, car le club a maintenant une semaine pour proposer un nouveau budget, viable pour la D2.

Un sacré challenge pour les "Jaune et noir" avec un défi à la clef : réunir de nouveaux partenaires financiers pour aider le club à remonter le plus rapidement possible dans l'élite française. À suivre.

 

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