L'Étoile Noire sûre d'elle

 

Article de l'Alsace (10 février 2003).

Strasbourg a remporté un match à sens unique, samedi soir à la patinoire du Wacken, contre Cergy. Les Franciliens, lanternes rouges du championnat, ont perdu 8-1, sans relever la tête. Ils étaient pourtant attendus. "Contrairement au match aller, nous les avons vu venir. Plus le match avançait, plus nous avons dominé", analyse Daniel Bourdages, l'entraîneur des Strasbourgeois. Cergy joue beaucoup en contre ? Samedi, les Fraciliens n'ont pas eu la possibilité de s'exprimer. Le score est de 3-0 après 12 minutes de jeu, puis 4-1 à la fin de le première période. 7-1 en fin de deuxième tiers-temps, et une troisième période plus équilibrée. Cergy tente vainement de se réveiller, alors que Strasbourg multiplie les offensives, avec moins de conviction qu'au début. Pas de buts encaissés dans les deux périodes suivantes pour Strasbourg. Voilà de quoi satisfaire Daniel Bourdages qui ne cesse de pousser ses joueurs à travailler la défense.

L'entraîneur a, également, apprécié la variété du jeu mis en place par ses joueurs. A commencer par Saint Marc et Medeiros. Samedi soir, le duo a inscrit trois buts sur huit. "Nous communiquons bien pendant le match, et notre travail dans le coin est efficace", déclare l'attaquant Eric Medeiros. Autre duo, plus inattendu, Escuder servi par Frand, pour une superbe reprise à angle droit, sur un centre tendu. Une belle action, signe d'une Etoile Noire sûre d'elle-même et généreuse. Enfin, la dernière recrue, Jani Tuominen comble ses coéquipiers. Un peu malade, il ne devait pas jouer samedi. Au final, il est l'auteur du premier but.

L'Etoile Noire est donc globalement rassurée. Restent quelques détails à régler avant la série de matches à venir. En particulier, dans les périodes d'inégalité numérique. Le cas s'est produit contre Cergy : un seul but pris, c'était lors d'une infériorité. Et un seul but sur huit, marqué en supériorité. Conforté par cette 4e victoire d'affilée, Strasbourg jouera bientôt contre ses deux principaux rivaux : Epinal dans quinze jours et Mont Blanc dans un mois. Selon les Strasbourgeois, l'Etoile peut battre tous ses adversaires, y compris les plus inquiétants. La confiance est là. Samedi prochain, Strasbourg se déplace à Chamonix.

 

Retour aux articles de février 2003