L'ASGT sort la tête haute
Article de la Nouvelle République (16 décembre 2002).
Tours a été éliminé de la Coupe de France (1-4), samedi soir par Rouen, lors des huitièmes de finale.
Peu gâtés par le tirage au sort, qui leur offrait une équipe de Rouen qui a survolé la première phase du Super 16, les Tourangeaux avaient toutefois quelque chance de troubler la sérénité des dragons. En effet, ces derniers ne pouvaient présenter, leurs internationaux, les défenseurs Nicolas Pousset et Allan Carriou, ni l'attaquant Arnaud Briand, capitaine des Bleus lors du Tournoi de Slovénie. Et la rencontre a été bien plus équilibrée que lors de la précédente venue des Tourangeaux en Normandie, quand ils avaient été étrillés (9-2).
Ce sont d'ailleurs les visiteurs les premiers en action avec un rebond que Grossi ne peut contrôler, un tir de Pulcsak et un envoi d'Ilavsky qui fait tinter le but de la cage de Raymond (6e). On note ensuite une grosse occase pour Decaens (8e) qui ajuste mal sa reprise et un tir de Vandecandelaere (12e). Mais c'est Bessard du Parc qui ouvre le score pour Rouen, avantage vite annulé par Bohunicky dont la reprise, timide file doucement entre les patins du gardien rouennais (1-1). Hélas, juste après, les Dragons scorent grâce à David Saint-Pierre, leur maître à jouer. "On a eu beaucoup d'occasions mais le tournant du match se situe avec ce tir de pénalité pour Rouen en deuxième période", estime Millette, qui a trouvé sévère, voire injustifiée à la décision de M. Benoist. Ce dernier sanctionne Pulscak qui s'oppose à Allard. "Mais il n'est pas derrière le joueur, il est à ses côtés", tempête Millette. Saint-Pierre marque et le trou est fait (3-1). "Si l'on reste à 2-1, après quarante minutes, tout peu encore arriver".
Ce qui surviendra, c'est un dernier but normand du capitaine Eric Doucet, qui grille toute la défense et marque un but somptueux. "Rouen nous marque deux derniers buts individuels", remarque Millette qui en déduit que le talent rouennais a fait la différence.
A noter que les Diables Noirs ont quitté Rouen avec deux blessés. Gamelin touché à la cheville sur un lancer, présente un gros hématome et une fracture du péroné n'est pas exclue. Quant au gardien, Hiadlovsky, il a été sérieusement contusionné à la pommette, sur un tir, malgré la protection de la grille de son casque. Groggy, il a dû laisser sa place.