Le BHC peut-il résister ?
Article de L'Est Républicain (2 novembre 2002).
La défaite concédée devant Dijon ne laisse guère de place à l'optimisme avant le voyage à Rouen...
BESANÇON. Il ne faisait sans doute pas bon, hier en fin de matinée, à traîner dans les couloirs de la patinoire La Fayette. Remonté après ses joueurs suite à la défaite concédée devant Dijon (3-5), jeudi soir, Alain Pivron était à prendre avec des pincettes...
La faute à un incurable manque de discipline. "Chacun veut jouer à sa manière" fulmine Pivron. Avant de poursuivre : "C'est inacceptable. Nous ne sommes jamais parvenus à faire trois périodes pleines. On est incapable de respecter les consignes et les systèmes de jeu. Ou alors pas plus de cinq minutes !"
Devant Dijon, les Séquanes ont encore eu toutes les cartes en main pour mener à bien leur affaire. Menant 1-0 puis 2-1, ils sont finalement retombés dans leurs travers. Ce n'était sans doute pas la meilleure façon d'aborder le déplacement à Rouen, ce soir.
Les Normands, qui s'étaient vu infliger une pénalité de huit points pour différentes transgressions des règlements, sont en manque de points. Impressionnants sur le papier mais aussi sur la glace, les Dragons ne sont paradoxalement pas assurés de disputer la poule haute lors de la seconde phase.
"Nous avions bien résisté au match aller (2-3). Certains bruits disent que nous avons été l'équipe qui a posé le plus de problèmes à Rouen" glisse Alain Pivron. Mais les temps ont changé. "Nous sommes aujourd'hui démunis avec le départ de Kohvakka et la blessure de Tremblay. Je ne parviens pas à composer trois lignes", regrette l'entraîneur du BHC. Pire, Benoît Sibon, qui avait accepté d'aider l'équipe devant Dijon, ne sera pas du déplacement. Ce sont donc... quatorze Bisontins, dont deux gardiens, qui se présenteront sur la glace rouennaise.
Peu, très peu pour mettre à mal le rouleau compresseur dirigé par Franck Pajonkowski...
B.G.