Article de L'Alsace (6 octobre 2002).

Reçus trois sur trois. Après Briançon et Villard-de-Lans, les Mulhousiens ont poursuivi, hier devant Clermont-Ferrand, leur belle série de victoires en première phase du Super 16. Pour cela, les hommes de Christer Eriksson n'ont pas eu à forcer leur talent. Englués à la dernière place de la poule après trois revers en autant de rencontres, les Clermontois ont confirmé leurs lacunes dans la quasi-totalité des compartiments du jeu et n'ont jamais été à la hauteur de l'événement. Face à cette pâle formation auvergnate, le HC Mulhouse a donc assuré l'essentiel en s'octroyant deux nouveaux points, en marquant cinq buts et en gonflant encore un peu plus son capital confiance avant d'aller défier Grenoble samedi prochain. Un tout autre défi en perspective. L'entame de la rencontre laisse place à un round d'observation entre les deux équipes. Mulhouse a le monopole du palet mais pèche par excès de maladresse en phase offensive. Strandberg est le premier acteur à prendre sa chance devant le portier adverse Godefroy (12e). Dans la foulée, Coqueux (13e) et Larroque (14e) tentent également quelques lancers, sans plus de réussite. Le jeu est haché par de nombreuses pénalités et le Mulhousien Lindgren se voit renvoyé aux vestiaires après avoir joué des poings avec son ex-coéquipier du HCM Lecompère. Une minute avant la fin du premier tiers-temps, Olivier Coqueux est le dernier à venir échouer devant le but clermontois.

Comme depuis le début de sa saison, les Scorpions attendent le deuxième tiers-temps pour appuyer sur l'accélérateur. Après 54 secondes de jeu, Andreas Strandberg est à la réception d'un palet de Coqueux et ouvre le score (1-0). Lancée, la rencontre tourne totalement à l'avantage des Alsaciens. Impressionnant devant sa ligne, Godeffroy, le dernier rempart auvergnat, repousse des tentatives de Larroque (27e), Aimonetto (32e) avant de céder une seconde fois devant un Coqueux déchaîné. A la 34e minute, l'attaquant mulhousien contourne le but clermontois pour tranquillement doubler la mise. Au beau milieu des vagues successives mulhousiennes qui déferlent sur le but de Godeffroy, Clermont trouve, toutefois, le moyen de réduire le score sur un tir de Ryhänen et une petite erreur du gardien international Lhenry (36e). Une erreur que Chassard ne manque pas de réparer une minute plus tard après une nouvelle offrande de Coqueux (3-1). Mulhouse poursuit sa nette domination et prend le large à une minute du terme du second tiers temps. Juraj Faith part seul en contre et remporte son tête à tête avec Godefroy. Un petit palet dans la lucarne et le HCM mène 4-1. Durant l'ultime période, la rencontre baisse totalement de régime. La rencontre prend des airs d'entraînement pour le HC Mulhouse. La victoire acquise, les Alsaciens jouent à la passe à dix dans les derniers mètres auvergnats. Croz (49e) puis Ruokonen (52e) essaient de donner de l'ampleur au score mais se heurtent à quelques brillants sauvetages du portier visiteur. Finalement, Richard Aimonetto est le dernier à soulever les applaudissements d'un public qui ne s'est, lui, jamais ennuyé. A sept secondes de la fin du match, il vient battre pour la cinquième et dernière fois un Godefroy, vraiment trop seul sur la glace hier soir.

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