Thomas Gueguen, un as sur la glace

 

Article du Bien Public de Dijon (5 septembre 2002).

Incontestablement, les dirigeants du CPHD Hockey Club ont réussi un joli coup en enrôlant dans ses filets, Thomas Gueguen, considéré par tous les spécialistes comme le futur grand du hockey français. Formé à l'école de Viry, il décide, l'an passé, de faire le grand saut et de s'installer à Reims. Malheureusement, malgré un titre de champion de France en poche alors qu'il n'est que junior, les Flammes Bleues déposent le bilan : "Je garde d'excellents souvenirs de cette dernière saison. Là-bas, il y avait une grosse intendance, un professionnalisme de tous les instants, et même s'il est toujours difficile de se faire une place lorsque l'on est jeune comme moi, j'ai beaucoup appris."

A Dijon pour jouer

Sur le marché des transferts, Angers, Brest entre autres, lui font les yeux doux, mais la sagesse l'emporte et son choix se porte sur la capitale des Ducs : "Dijon est le club qui me permettra d'évoluer au mieux, c'est aussi ici que je pourrai apporter le plus. Je suis encore jeune, ce que je veux c'est jouer, il est donc inutile de partir pour aller cirer le banc. J'ai opté pour une solution que je considère comme raisonnable. De plus, je connaissais quelques joueurs du nouvel effectif bourguignon tels que Mô, Albano, Dugas, Gillet, j'ai pensé que cela allait faciliter mon intégration, quant à Daniel Maric, il y a une bonne réputation, c'est important. Tous ces facteurs ont fait pencher la balance."

En équipe de France depuis près de cinq ans

Sélectionné en équipe de France dans toutes les catégories d'âge, récemment relégué en groupe B lors des championnats du monde des moins de 20 ans qui se déroulaient en République Tchèque (contre le Belarus en match aller-retour, victoire et défaite sur le même score 3-2 avant de s'incliner lors de la séance des penaltys), l'ex-Rémois ne se fixe pourtant pas d'objectif personnel mais il mise plutôt sur l'esprit de groupe : "On n'arrive à rien sans les autres. Il me reste un bon bout de chemin à faire avant d'atteindre le sommet. Nous avons un gros challenge qui nous attend, et, en dépit d'un recrutement conséquent, c'est l'inconnue. A priori, l'équipe à fière allure mais on ne sait jamais. Comment va-t-on réagir face aux favoris que sont Rouen, Amiens, Brest, et Angers ?" Réponse très bientôt, en tout cas, une chose est sûre, l'avenir lui appartient.

Jérôme Roblot

 

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