Nantes AHG revient à la case départ
Article de Ouest France (14 août 2002).
La décision, de la Fédération Française des Sports de Glace, de refuser l'engagement du Nantes AHG en Division 1 est parvenue lundi au siège du club. Eventuellement, la porte reste entrouverte pour une place en Division 2. La présidente Régine Tessier refuse cette solution et menace de jeter l'éponge.
On croyait le feuilleton du Nantes AHG terminé, du moins en bonne voie de règlement. Erreur, profonde erreur, la Fédération Française des Sports de Glace, en accord avec la Commission Nationale d'Aide et de Contrôle de Gestion (CNACG), vient de refuser l'adhésion de l'équipe fanion des Corsaires en Division 1. Une place, au choix entre Poitiers et Nantes, reste à attribuer en Division 2 (le 21 août) mais la présidente Régine Tessier refuse cette solution. "C'est lamentable, je suis anéantie. Je ne sais pas encore ce que va faire le club mais moi, en tant que présidente, je n'irai pas en D2".
On comprend sa déception surtout que les collectivités locales avaient décidé d'unir leurs efforts pour un nouveau départ, de plus avec la bénédiction de l'administrateur judiciaire. Une décision qui remet tout en question, voire la pérennité du club ?
Côté CNACG, Claude Bourandy, le président, se défend de vouloir la disparition du Nantes AHG. "Notre but c'est que les clubs arrivent au bout de la compétition. Le système actuel est fragile et retenir Nantes en D1 c'est prendre un risque important. Nous avons décidé en fonction des éléments concrets que nous avions en notre possession. Il n'y a aucune garantie, que des accords de principe et moi je ne me contente pas des accords de principe."
C'est une position qui se défend, mais il faut aussi tenir compte du peu de temps, de plus dans une période de vacances, qu'a eu la NAHG pour boucler son dossier. On a connu la Fédération moins à cheval sur le règlement. "Justement et on a vu où cela nous menait, précise Claude Bourandy. Le fait de proposer la D2 c'est une fleur que l'on fait. On offre la possibilité de repartir petit bras." Oui, mais à la condition de choisir Nantes aux dépens de Poitiers. Là, Claude Bourandy est sans ambiguïté. "Si nous avons les garanties des collectivités ce sera Nantes, c'est clair. Tout comme pour la D1 c'est non, mais je le répète ce n'est pas une sanction."
Il n'empêche qu'il y a de quoi lasser les bonnes volontés.