Article de L'Alsace (27 mai 2002).

Les équipes seront réparties en trois niveaux de seize chacun. Le Top 16, notamment, est le fruit de la fusion entre les sept clubs de l'ancienne élite et les neuf meilleurs de la Nationale 1, division juste inférieure la saison passée. La D1 et la D2 sont les échelons situés juste en dessous alors que la D3, la compétition la plus basse, opposera les équipes restantes. L'objectif de la commission nationale de hockey sur glace est de stabiliser cette formule de compétition sur les quatre prochaines années et de rétablir le système d'accessions et de descentes, respectant ainsi la logique sportive abandonnée depuis de nombreuses années. Toutefois, il apparaît déjà difficile de faire évoluer la mentalité des responsables de clubs, habitués à vouloir évoluer dans le Championnat auquel ils souhaitent participer. Leurs inquiétudes sont essentiellement d'ordre budgétaire.

Les équipes refusant une montée seront rétrogradées, selon Luc Tardif, coordinateur du hockey à la FFSG, qui pilotait ce projet de refonte. Cette dernière, avec un passage de l'élite de 7 à 16 clubs, aura forcément des répercussions sur le niveau des rencontres, mais en aura peut-être aussi sur les performances de l'équipe de France, qui ambitionne ces quatre prochaines années d'atteindre les pré-qualifications olympiques, la remontée dans le Mondial élite et enfin de disputer les jeux Olympiques de Turin. L'organisation du Top 16 avec un match hebdomadaire devrait permettre de dégager des journées pour les camps d'entraînement de la sélection nationale, selon l'encadrement de celle-ci. Par ailleurs, le président de la FFSG, Didier Gailhaguet, facilement réélu samedi pour un mandat de quatre ans, a rappelé la création, la semaine prochaine, d'un bureau directeur chargé d'étudier l'éventuelle indépendance du hockey sur glace. Cet organe de réflexion sera composé de représentants des différentes familles de cette discipline et notamment des athlètes de haut niveau comme les anciens internationaux Denis Perez et Philippe Bozon. Ils seront nommés et autonomes vis-à-vis de la commission sportive nationale afin d'éviter toutes sortes d'influences. Les autres commissions nationales de la FFSG ont également tenu leur assemblée. Le Francilien Patrice Gauthier, notamment, a été élu président de celle de patinage artistique. Il remplace Patrice Maurin qui assurait l'intérim depuis la démission, il y a dix-huit mois, de Jean-Yves Kerbouc'h. Cette commission va mettre en œuvre les propositions qui seront formulées lors des états généraux de cette discipline, du 5 au 7 avril à Troyes, visant à assurer la relève d'une génération en fin de parcours et à appliquer le plan de développement sur la détection des jeunes et le patinage de loisirs. Les modalités de fonctionnement de ce Top 16, qui prend la succession de l'Elite et de la Division 1, doivent encore être précisées. Il est toutefois vraisemblable, comme nous l'indiquions dans nos éditions de vendredi, que les 16 équipes seront réparties en deux groupes géographiques : Groupe Nord : Rouen, Amiens, Angers, Strasbourg, Nantes (ou Brest), Reims, Epinal (ou Dunkerque), Tours. Groupe Sud : Grenoble, Clermont-Ferrand, Mulhouse, Villard, Dijon, Besançon, Briançon, Anglet.

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