Au bout du suspense

 

Article du Bien Public de Dijon (1er avril 2002).

Samedi, le CPHD se déplaçait à Clermont, une équipe qui se devait de l'emporter pour éviter l'épouvantail Villard en quarts de finale.

Les Clermontois affichaient leurs volontés offensives en se portant vers l'avant dès le coup d'envoi. Dijon, à la lutte avec Tours pour la 2e place, répondait présent en défense, et lançait Chesterikov à l'assaut des filets auvergnats, sans succès. Barette, face au portier des Ducs, n'avait pas plus de réussite. Du côté de la défense, la tension montait, et les deux équipes s'engageaient dans la deuxième moitié du tiers en effectif réduit après la sortie simultanée de Martin et Tiphaine pour jeu dur. Plus à l'aise dans cette phase de jeu, les Sangliers ne pouvaient néanmoins faire basculer la partie en leur faveur. Au contraire, c'est Dijon qui profitait de la fin de pénalité pour lancer Pazak à l'assaut des cages auvergnates et ouvrir le score (0-1). Les Clermontois tentaient de réagir immédiatement, mais Jentzen ne pouvait se saisir d'un palet dangereusement laissé devant le gardien des Ducs. Sur une interception de Tekel, qui obligeait Peyre à abandonner ses filets, Chesterikov aggravait le score (0-2). En fin de tiers, les Clermontois s'efforçaient de revenir, mais ni une frappe lourde de Marinov, ni un contre de Barette, ne suffisaient à tromper Neckar.

Il était donc impératif de se relancer dans le deuxième tiers où les deux équipes allaient à nouveau voir leurs effectifs réduits, Repellin n'ayant pas apprécié le surnombre joué par Dijon. Cette fois, cela profitait aussitôt aux Ducs, qui marquent par Pazak, puis par Petterson (0-4). Cependant, les efforts clermontois finissaient par payer, et Pageau trouvait enfin la solution entre les guêtres de Neckar. Équilibrée, la fin du tiers s'achevait sur ce score de 1-4.

Les données du problème restent donc les mêmes pour les Sangliers à l'entrée du dernier tiers, mais les donner perdant aurait été sans compter sur leur force de caractère, à l'image du duel de Badin face à Neckar (44e). Si celui-ci bloquait la rondelle, il ne pouvait rien contre le tir de Trabach dès la minute suivante, qui réveillait les espoirs de tout le public clermontois (2-4). Les Auvergnats, qui avaient donc retrouvé leur patinage, allaient pousser et pousser encore pour revenir à hauteur de Dijon dans une fin de match qui leur promettait la réussite. En effet, Pageau, puis Lecompère, allaient tromper enfin le gardien adverse dans les deux dernières minutes (4-4). Pourtant, les Sangliers se faisaient contrer dans les toutes dernières secondes, en laissant Mô mettre fin aux espoirs arvernes (4-5).

 

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