Un effectif trop restreint pour rivaliser
Article de La Presse de la Manche (12 février 2002).
Avec une ligne défensive "sur le carreau", les blessures et les absences cherbourgeoises ont pesé bien lourd, samedi, en banlieue parisienne. Se déplaçant avec le minimum syndical requis, les Vikings ont joué le jeu, mais ont payé physiquement une nouvelle justesse en effectif.
Avec la blessure d'Alexis Gomane, et l'absence pour maladie de Jimmy Lebiez (et à nouveau de Guilmain), les Vikings partaient une nouvelle fois dans une virée bien délicate. Sommer et Jacqueline, reconvertis défenseurs et Lebuhotel, l'un des gardiens, lancé sur le champ ont fait ce qu'ils ont pu, mais le quatrième de la poule ne s'en est pas laissé conter...
"Malgré l'aide de Sylvain Boisset, venu nous renforcer pour éviter le forfait, et malgré une belle partie, on a payé physiquement notre effectif trop juste. La fatigue fait faire des erreurs, et les contre-attaques nous ont fait très mal", commentait Frédéric Devaux. Après une bonne entame, les Cherbourgeois ont baissé une première fois de pied dans le premier tiers, pour atteindre le repos avec un score de 6-2. "On a une équipe qui ne baisse jamais les bras. On a réussi à imposer un peu notre jeu, mais on a commis des erreurs béantes, qu'on ne ferait pas si on était plus sereins, et moins fatigués." La suite du match sera de la même trempe, le physique a coûté bien cher ! "Le problème n'était pas dans la qualité, mais dans la quantité !"
"Jouer à 200 % de nos capacités"
L'avenir des partenaires de Thiébot se tourne maintenant, dans un premier temps, sur la venue de l'armada brestoise, puis sur Amneville et Courbevoie, mais surtout, sur ces play-downs : "Il faut maintenant qu'on reprenne tout à zéro pour attaquer sereinement les relégations, pour sauver ce club. Il est hors de question que Cherbourg retourne en D3."
Sur le papier, rien n'est encore joué mais Garges l'emportant ce week-end, ce sont les Havrais qui se retrouvent en position d'un des futurs adversaires des Cherbourgeois : "On préférerait bien entendu jouer les Havrais, car on partirait avec une victoire et un nul d'avance sur eux. De toute façon, là, il va falloir qu'on tourne avec 100 % de notre effectif et 200 % de nos capacités". Fred Devaux est bien conscient de l'importance de la tâche et les Vikings ne céderont pas sans se battre.