Le HC Mulhouse décimé
Article de l'Alsace (30 janvier 2002).
Après Thomas Duménil et Arnaud Vaillant, indisponibles jusqu'à la fin de saison sur blessure, Ari Lehmusvuori et Lionel Bilbao, respectivement de retour les 5 et 15 février, Olivier Coqueux et Fabrice Lhenry, retenus en équipe de France, une nouvelle défection est à enregistrer côté mulhousien à l'heure du déplacement aujourd'hui à Besançon (20 h) pour les huitièmes de finales de la Coupe de France. En effet, Mikka Ruokonen s'est ressenti d'une douleur aux lombaires, peut-être un début de sciatique, hier matin. Cette blessure est apparue suite à un travail physique de lundi, mais pas pendant l'effort. Il s'agit vraisemblablement d'un mal passé qui ressurgit. Arnaud Vaillant, le coach adjoint du HCM en l'absence de Christer Eriksson retenu lui aussi par l'équipe de France olympique, et Nicolas Carry, organisateur des entraînements sur glace, ont donc dû s'adapter à cette situation catastrophique. "Si on gagnait face à Besançon, je serais content d'y avoir contribué", souligne Nicolas Carry. Mais en plus de gérer le physique de ses coéquipiers, ce joueur polyvalent doit aussi s'occuper de leur mental. "Il faut bien faire comprendre aux étrangers qu'il n'y a pas un fossé énorme entre l'Élite et la Nationale 1 comme il peut y en avoir une dans les autres pays. Là, Besançon est une équipe de haut de tableau, il ne faut pas la prendre à la légère". Sa tâche effectuée, Nicolas Carry passe le relais ce soir à Arnaud Vaillant, qui va coacher sur le banc. "On m'a enlevé les agrafes et je peux poser le pied par terre maintenant, même si je garde mes béquilles. J'aborde ce match sans pression. Ma situation d'entraîneur, c'est tout nouveau, tout beau, autant dire que c'est motivant". D'autant que la situation se prête à une mise en valeur de la gestion de match avec douze Scorpions, quatre défenseurs et huit attaquants. "Il est hors de question de mettre en place une tactique spéciale Besançon. Sans prétention, nous sommes une équipe d'Élite face à une Nationale 1 et on va faire notre match. On va à Besançon sans crainte, ni excès de confiance". En revanche, Besançon risque de mettre le physique de tous leurs joueurs à contribution, ce qui promet une partie extrême aux Mulhousiens.
Gilles Legeard