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Article de La Nouvelle République (1er décembre 2001).
Belle soirée de gala en perspective, ce soir, avec la venue de Besançon. L'équipe d'Alain Pivron ne s'est inclinée qu'une seule fois lors de ses sept dernières rencontres.
Cette fois, on y est ! L'ASGT va s'attaquer à une fin de saison difficile. Avant de recevoir Strasbourg la semaine prochaine, et d'effectuer un déplacement délicat à Briançon (le plus long de la saison), Tours reçoit Besançon pour un match qui s'annonce très ouvert.
Si les Diables Noirs viennent, en effet, de confirmer à Clermont tout le bien qu'on pensait d'eux (4-3), les Bisontins n'ont jamais été aussi forts qu'actuellement puisqu'après un début de saison chaotique, l'équipe d'Alain Pivron pointe désormais en sixième position. Et, aux dires de celui qui a bien failli coiffer Bob Millette sur le fil au poste d'entraîneur de l'ASGT, la dernière sortie à Strasbourg (2-2) est de loin le meilleur match de la saison. Cela promet, donc.
"Je sais que j'ai une belle équipe. J'en suis d'ailleurs persuadé depuis le début et sans des petits problèmes de licences et de forfait, nous serions peut-être encore un peu plus haut dans le classement " explique Alain Pivron. "Mais, d'un autre côté, sans cette galère, mon groupe ne serait sans doute pas aussi soudé."
Pour Alain Pivron, "gagner ce match est aussi important pour Tours que pour Besançon". Primordial même, pour la bonne et simple raison que le championnat sera long et que, si aucune équipe n'est encore dans la zone rouge pour l'instant, la moindre défaite fait rapidement perdre du terrain. A l'instar de Strasbourg (3e), justement, qui vient de dire au revoir à son fauteuil de leader après une défaite contre Villard (5-4) et un match nul contre Besançon.
"Nous avons pris l'habitude de nous dire que chaque rencontre est un match de coupe. Tout le monde peut battre tout le monde, cette saison" poursuit Alain Pivron. "Et ceux qui se retrouveront parmi les huit qualifiés, seront ceux qui auront su faire primer la régularité."
Le message est passé. Les Diables Noirs auront très certainement cette philosophie à l'esprit, ce soir, pour faire plier une équipe qu'ils ne connaissent pas encore mais dont ils entendent beaucoup parler avec son effectif fort d'une petite douzaine d'étrangers et remodelé à plus de 90% par rapport à l'an passé (division 2).
Une équipe que Benoît Sibon, l'ancien Tourangeau parti à Besançon, décrit comme "très complète et avec un bon compromis de joueurs à la fois techniques et physiques". Un peu comme si les Diables Noirs devaient jouer cette fois contre le reflet de leur miroir.
Julien Mallet