Des Ducs royaux

 

Article du Bien Public (30 octobre 2001).

Les inquiétudes suscitées par le comportement de l'équipe dijonnaise la semaine dernière en terre tourangelle, ont été balayées d'un coup de crosse grâce au succès glané en terre nantaise. A croire que le coup de gueule de Daniel Maric durant la semaine a porté ses fruits. En effet, les Bourguignons ont montré un tout autre visage que celui de la semaine passée. Ainsi, défensivement, aidés par la rentrée d'une de leur pièce maîtresse Ivan Borzik, excepté deux ou trois relances hasardeuses, ils ont réalisé le match quasi parfait en muselant Fortin et ses camarades de l'attaque nantaise, alors que dans le même temps, Mô et Bergès notamment poursuivent leur festival offensif en profitant à bon escient des espaces libres. Ne pas s'enflammer Le coach dijonnais reste malgré tout prudent : "Cette victoire nous donne encore plus de regret pour Tours mais bon c'est fini. C'est bien, on a été courageux, on a été présent physiquement, mais ce que je retiens surtout, se sont les points négatifs car après Épinal, on était les rois du pétrole et puis bilan, on s'est fait marché dessus à Tours donc restons calmes. Je vois qu'il y a encore beaucoup de travail puisqu'on mène 4-2, on ne doit jamais se faire remonter. Il faut qu'on soit plus confiant, plus compact, qu'on fasse circuler le palet plus vite. On aurait fait un match top, on aurait gagné 7-2. On peut et on doit faire mieux en vue de la rencontre de samedi." Pour sa part, le président Brigand, savoure un peu plus : "Il est vrai qu'à Tours, on s'attendait à mieux alors que pour ce déplacement, on voulait éviter de prendre une valise. La remise en place de la semaine s'est avérée efficace. Quand on est outsider, on joue mieux c'est indéniable. Restons concentrés, conservons nos valeurs morales et tout ira bien." Dans tous les cas, le groupe dijonnais doit être félicité pour cette grosse performance, en attendant de pied ferme le champion de France en titre à savoir Villard, dès samedi (à 20 h 30) ou là, ce sera une autre paire de manches.

Jérôme Roblot 

 

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