HCM : créer la surprise à Rouen

 

Article de L'Alsace (29 septembre 2001).

Les Mulhousiens passeront un véritable test ce soir chez les champions de France.

Le déplacement du Hockey club de Mulhouse à Rouen ce soir (20 h) aura valeur de test pour le reste de la saison élite. En effet, les Mulhousiens vont montrer s'ils sont capables d'enchaîner deux bonnes prestations d'affilée, ce qui n'a pas été le cas depuis le début du championnat. Pour ce faire, Christer Eriksson a recadré ses joueurs après le match de mercredi contre Amiens (4-1). "Les jeunes, qui n'ont aucune expérience de l'élite, me surprennent à chaque match. Mais il ne faut plus qu'il y ait de trop grandes vagues de forme. Des joueurs comme Bilbao et Lhenry ont déjà l'expérience qui permet de gérer ces enchaînements". Après les Amiénois, les Rouennais apparaissent comme un gros morceau à passer, ceux-ci étant champions de France en titre. Christer Eriksson, qui a dirigé les juniors en Normandie la saison passée, a été un observateur privilégié des Dragons. "Rouen a deux lignes d'attaque très fortes ainsi qu'un très bon gardien. Leurs chances de gagner sont de 70 %, mais nous possédons un groupe plus homogène".

"Tout à gagner"

Moins de talent mais plus de cohésion peut permettre d'entraver la ruée vers la cage de Lhenry, selon Christer Eriksson, "d'autant que notre système de jeu peut très bien fonctionner face à Rouen". Pour prendre de vitesse les hockeyeurs de Seine-Maritime, les Scorpions vont devoir se tenir prêts à un rythme de jeu élevé dès le coup de sifflet, contrairement à Amiens mercredi. "Il faut être dans le match dès la première période et tenir jusqu'au troisième tiers où on aura alors tout à gagner". Les Mulhousiens ont effet rempli leur contrat avant la fin des matches aller de la première phase aujourd'hui, à un point près. Les Scorpions se trouvent toujours au contact du groupe de tête tandis qu'Anglet a décroché. Il reste qu'une bonne surprise en Normandie positionnerait avantageusement les Alsaciens, à l'aube des matches retour.

Gilles Legeard

 

 

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