De bon augure

 

Article du Télégramme de Brest (16 septembre 2001).

Dès le début de la partie, les deux équipes présentes sur la glace affichaient leurs ambitions en développant un jeu offensif et très engagé où chacun jouait des coudes pour occuper le camp adverse. Tandis que le gardien Ranger se livrait à quelques belles parades pour défendre le but nantais, les attaquants se créaient de nombreuses occasions.

Attaques tous azimuts

C'est donc logiquement que les Corsaires ouvraient la marque (14'08) sur un tir de Dogemont assisté de Fortin. Fort de leur avantage, les locaux prenaient peu à peu le contrôle des opérations sans pour autant parvenir à contenir des adversaires bretons accrocheurs. Dans le deuxième tiers-temps, ces derniers parvenaient à égaliser grâce à un but de Cote (27'57) mais le retour était de courte durée et deux minutes plus tard (29'00), Charette remettait les pendules à l'heure et redonnait l'avantage à son équipe. Dans ce contexte très disputé la tension montait peu à peu, certains se cherchaient des crosses alors que d'autres les perdaient. A la fin de ce deuxième acte, les Albatros de Brest trouvaient les bonnes solutions pour déborder la défense adverse et Slysh, au terme d'une belle course, mettait le palet de l'égalisation au fond des filets nantais (36'17). Dans ce dernier tiers temps décisif, les deux formations lançaient des attaques tous azimuts mais c'est finalement les Bretons qui tiraient le mieux leur épingle du jeu par l'intermédiaire de Lebon (48'08).

Débordements

La rencontre se terminait dans un climat plus que tendu où les esprits passablement échauffés se laissaient aller à quelques invectives et autres altercations musclées. Mais ces débordements ne permettaient pas d'inverser la tendance et les hommes de François Dusseau devaient s'incliner sur le score de 3-2.

 

Nantes - Brest 2-3 (1-0, 1-2, 0-1)
Pénalités : Nantes 45', Brest 32'.

Evolution du score : 14'08" Dogemont (Fortin), 27'57" M. Côté (Gaulmin), 29'00" Charette, 36'17" Slysh (M. Côté, Uusitalo), 48'08" C. Legon.

 

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