Encore et toujours la patinoire
Article de La Nouvelle République du Centre (31 mai 2001).
Le nouveau championnat et l'arrivée d'un nouvel entraîneur ne font pas oublier les problèmes de glace des hockeyeurs de l'ASGT. Le palet a une nouvelle fois été lancé dans le camp de la mairie.
Au cœur des débats, lundi soir à l'occasion de l'assemblée générale de l'ASGT: le problème de la patinoire. Un grief certes, pas nouveau mais toujours pas résolu, comme le regrettait le président, Jean-Marie Bonneau. "Sans revenir sur nos gros problèmes de glace du début de saison, avec la reprise des entraînements quinze jours avant le début du championnat, ni les désagréments subis par les joueurs pour les travaux d'issue de secours. Je voudrais seulement dire un mot sur l'état général de notre patinoire. Elle vieillit mal et le vieux système de refroidissement risque purement et simplement de lâcher. Ma grande hantise est qu'il le fasse en pleine saison."
"Je sais qu'un projet d'agglomération est en route pour une deuxième patinoire réservée au patinage ludique, aux Deux-Lions peut-être, tandis que la nôtre serait exclusivement sportive. Je veux bien cela nous libèrera des créneaux horaires, mais il faudra quand même y faire des travaux."
L'inquiétude gagne les dirigeants de l'ASGT qui, sans glace et ni championnat dans la pire des hypothèses, seraient tout de même obligés d'honorer les contrats de leurs joueurs. Or, financièrement, l'heure n'est pas à l'euphorie vu que le club accuse un passif net d'un petit peu plus de 110 000 F en raison d'un manque à gagner sur la billetterie - c'est le poste du budget qui a le plus faibli - et du forfait de Chamonix.
Une défection qui lui aura tout de même coûté la bagatelle de 65 000 F. "Avec Gap, nous sommes la seule équipe à avoir perdu de l'argent dans cette affaire, commentait Jean-Marie Bonneau. Car nous nous y sommes déplacés. J'ai fait une demande auprès de la Fédération pour que l'on soit remboursés. Mais je n'ai toujours pas de nouvelles."
Comme il n'avait toujours pas de nouvelles des 300 000 F de subvention extraordinaire promis par la municipalité avant les élections. Normal puisque le conseil municipal devant l'accorder le même jour et au même moment à l'Hôtel de Ville.
Finalement, l'ASGT recevrait la somme de 154 000 F. Certes, c'est moins que prévu, mais c'est toujours plus que ce qui est inscrit dans le prévisionnel 2001-2002 du club tourangeau (1,054 MF au lieu de 900 000 F) et cela lui permet de maintenir son budget global au même niveau que celui de l'an passé. Environ 2,4 MF.
Côté sportif maintenant, il ressort de cette assemblée générale un bilan somme toute honorable pour l'ASGT, si l'on excepte la grosse désillusion des seniors qui n'ont pas su remplir leur objectif d'accrocher les play-off.
En effet, le hockey mineur affiche une belle santé, avec plus de 180 gamins en compétition tous les dimanches de même que les filles qui, en terminant 4e de leur championnat de 2e division se sont hissées au 9e rang national (D1 et D2 confondues). Sans parler de la sélection en équipe de France de Jessica Sawyer et de sa participation aux derniers championnats du monde. Reste au hockey majeur et la D1 de reprendre du poil de la bête dans un championnat beaucoup plus attrayant, même si Karol Jurcik qui avait succédé à Marc Leroux, a décidé de laisser tomber sa casquette d'entraîneur pour se consacrer uniquement au jeu. L'ASGT lui cherche actuellement un remplaçant. Des contacts ont été pris mais on devrait en savoir plus dans les jours à venir. A suivre."
Julien Maller
Les tarifs des licences restent inchangés : 1750 F, championnat ; 1150 F, loisirs ; 1350 F moustiques.
Poule unique et Coupe de France
La première bonne nouvelle pour la saison prochaine vient du championnat de première division. Suite aux états généraux du hockey français, il a été décidé qu'il se jouerait en une poule unique de quatorze au lieu de deux poules de sept comme l'an passé ; exit les play-down et les play-off, les phases finales seront réservées aux huit premiers du classement qui joueront les quarts de finale du championnat de France de D1, matchs aller-retour. Et ainsi de suite jusqu'à la finale qui se jouera au meilleur des trois rencontres. Seul le dernier du championnat régulier descendra.
L'autre bonne nouvelle est la mise en place d'une Coupe de France ouverte aux clubs de l'Elite, de D1 et facultative pour la D2. Selon le même principe qu'au football, le plus petit club recevra, quelque soit le tirage au sort. On en reparlera.
Tout ce que l'on peut dire est que ces deux innovations augmenteront largement l'intérêt des compétitions et que le public est assuré de voir son équipe fétiche jouer au moins treize fois à domicile, l'an prochain. Rien que cela.