Jérôme Veret, "j'aurais préféré signer pour deux ans"

 

Article d'Angers Journal (8 mars 2001).

L'attaquant angevin revient sur l'élimination en play-off. Il conserve de légitimes regrets. Même s'il aimerait rester au club, il sait que la saison n'a pas réservé autant de promesses qu'annoncé. Entretien.

Angers Journal : Es-tu parvenu à digérer l'élimination en play-off ?

Jérôme Veret : C'était dur, nous y allions pour gagner. Ils ont mieux joué chez nous qu'à Anglet, on sentait bien au cours du troisième match qu'ils avaient une certaine pression. Seulement, nous n'avons probablement pas su profiter des opportunités qui se présentaient.

A.J. : Avec un troisième but encaissé sur une erreur de défense...

J.V. : Oui, ils ont marqué alors que nous connaissions un petit laisser-aller, comme à notre habitude. Ce sont des erreurs qui nous ont déjà coûté cher cette saison, nous avons recommencé en play-off, le résultat est là. Nous avons bien joué mais nous prenons deux buts en moins de trois minutes. Nous espérions parvenir au quatrième match mercredi et nous qualifier in extremis.

A.J. : Seras-tu encore angevin la saison prochaine ?

J.V. : Je ne sais pas encore, je ne serais pas contre mais il faut discuter, voir comment tout cela va évoluer, avec les arrivées et les départs notamment. L'intersaison est toujours un moment pénible, on se pose beaucoup de questions, on demande à l'autre s'il pense être repris. Franchement, j'aurais préféré signer pour deux ans ! Déjà, il faut voir si le club souhaite me garder.

A.J. : Comment expliques-tu les difficultés que tu as rencontré en début de saison ?

J.V. : J'ai eu du mal à me faire au jeu d'Angers, totalement différent de celui pratiqué à Chamonix. J'ai connu une période de doute car je n'arrivais plus à marquer. A Chamonix, le jeu était beaucoup plus axé sur le mouvement, les passes, à Angers il est plus simple et basé sur le physique. Il faut toujours un temps d'adaptation.

A.J. : Quand es-tu revenu à ton meilleur niveau ?

J.V. : Au mois de janvier, je pense, lors du match à Rouen. Il y a eu un déclic. Je me suis dit que de toute façon, il fallait que je joue comme ça si je voulais avoir ma place au sein du groupe. Heureusement, il règne une bonne ambiance. D'un point de vue collectif, la saison s'est bien déroulée.

A.J. : Que penses-tu des objectifs affichés en début de saison ?

J.V. : Ils étaient réalisables, quand on voit Grenoble qui réussit le hold-up du championnat alors qu'ils ont produit une saison très moyenne... Nous souhaitions terminer parmi les trois premiers mais visiblement nous avons été trop gourmands.

 

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