A.S.G.A.: Sylvain Rodrigue, "la première fois que nous ne rencontrons pas une grosse équipe en quarts"

 

Article d'Angers Journal (27 février 2001).

S'il laissera sa place à Yann Mevel ce soir dans les buts, Sylvain Rodrigue sera un spectateur attentif. Il espère bien que son équipe en profitera pour resserrer les derniers boulons avant les play-off... Entretien.

Angers Journal : Quel sera l'enjeu de la rencontre face à Viry ?

Sylvain Rodrigue : Nous souhaitons finir la saison en beauté, en pleine confiance. Il s'agit de mettre en place un jeu défensif et de nous préparer. Nous avons donné pas mal de buts à Anglet en championnat, il ne faut pas que cela se reproduise. Nous allons tester certains joueurs en troisième ligne pour vendredi, en l'absence des blessés.

A.J. : Le match face à Anglet n'aura cependant rien d'évident...

S.R. : Si on reprend les dernières saisons, depuis que je suis arrivé au club, c'est la première fois que nous ne rencontrons pas une grosse équipe en quarts. Auparavant, nous étions opposés à Amiens ou Lyon, par exemple, deux très bonnes équipes. Anglet est une équipe qui comporte pas beaucoup de joueurs. Cela sera dur pour eux comme pour nous physiquement lors du deuxième match.

A.J. : Quels seront les aspect du jeu à appuyer pour l'emporter, selon toi ?

S.R. : Il faudra être très forts défensivement. Je pense que c'est la qualité première, au cours des play-off. Ce n'est pas comme en championnat, on ne peut pas espérer inscrire huit buts. Il faut se montrer rigoureux. Je suis certain que cela viendra tout seul.

A.J. : Le stress commence-t-il à apparaître ?

S.R. : Nous nous sommes préparés toute la saison pour les play-off, pour ma part, je parviens à gérer le stress. Lorsque tu entres dans le match, cela disparaît, tu n'y penses plus. Tu sors quelque lancers, tu te mets en confiance. Il est certains que nous les gardiens, nous avons un boulot à part. Les joueurs parlent entre eux, moi je parle tout seul !

A.J. : Te méfies-tu de la puissante attaque basque ?

S.R. : Ils possèdent de bons attaquants, tel Solaux. Cependant, il est vrai que celui-ci n'a jamais vraiment été dangereux face à nous. Pas question pour autant de relâcher la pression sur un joueur aussi talentueux, il faudra le surveiller de près.

A.J. : La victoire face à Rouen a-t-elle instauré une nouvelle dynamique ?

S.R. : Elle nous a fait du bien, d'autant que les Rouennais n'ont pas joué un mauvais match et ne nous ont pas donné la victoire. Ils faisaient jouer leur second gardien mais ce n'est pas une excuse, il a produit un bon match.

 

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