L'IC Epinal est sur la bonne voie
Article de La Liberté de l'Est (13 décembre 2000).
En dépit d'un départ poussif, l'IC Epinal a décroché sa qualification pour les play-off sans connaître de soucis majeurs. Des excellentes dispositions qui restent à confirmer en poule finale.
EPINAL - Deuxièmes en ayant perdu seulement sept points en route. Que demander de plus aux Dauphins à l'heure du bilan de cette première phase ?
Pourtant en faisant un saut en arrière de quatre mois, la situation était moins glorieuse. En effet, avec le feuilleton Jan Reindl, l'ICE se retrouvait sans entraîneur à l'heure d'entrer dans le vif du sujet. Du coup, les hommes du tout nouveau responsable technique Raphaël Marciano subissait un revers inquiétant face à un promu qui n'en croyait pas ses yeux. Et malgré une grosse débauche d'énergie, les partenaires de Frédéric Dehaëne devaient baisser pavillon face à Mulhouse.
Privé d'arguments, le président Claude Maurice devait se rendre à l'évidence : il fallait absolument renforcer l'effectif.
Avec les arrivées de Kozlov et Regenda, les Dauphins prenaient leur envol, alignant six succès d'affilée. Dont une victoire sans aucune contestation en terre nantaise. Une destination où, par exemple, les Mulhousiens se sont inclinés.
Le décollage tant attendu
La réussite spinalienne résultait aussi des gros efforts demandés par Féfé Marciano. En dépit d'une sévère défaite devant leur bête noire (Mulhouse), les représentants de la Cité des Images ont assuré leur qualification en play-off sans être mis en difficulté. Résultat des courses : 10 victoires, 1 nul et 3 défaites. La principale explication de cet excellent parcours demeure la force d'un collectif bien huilé. Maintenant, en se projetant dans l'avenir, les Spinaliens vont devoir maîtriser leurs nerfs s'ils veulent tenir un rôle prépondérant dans la course aux demi-finales.
Au rayon individuel, les satisfactions sont nombreuses. A commencer par Yvan Bock qui a su parfaitement réagir suite à un premier match catastrophique. De son côté, son acolyte Jérôme Calatrava a montré que l'on pouvait compter sur lui. La brigade défensive, sous l'impulsion de la colonie étrangère composée de Domin, Drzik et Regenda a prouvé sa solidité et son apport intéressant en attaque. On notera aussi la confirmation de Benoît Guillemot.
En ce qui concerne l'attaque, le bilan est également reluisant. Tout d'abord, le premier trio constitué des deux gros travailleurs, Dehaëne et Taurivuo, et de Kozlov a bien souvent trouvé le chemin des filets. Les duettistes Haapasaari et Mysicka ont pris une part importante dans la réussite de leur formation. Enfin la troisième ligne a su répondre aux attentes, en effectuant un travail de sape pas toujours visible mais nécessaire à la collectivité.