Sans gloire et sans reproche

 

Article de L'Est Républicain (10 décembre 2000).

Cholet s'est fait surprendre avant de relever la tête et terminer très fort. De son côté, Epinal a expédié les affaires courantes avant d'aborder les play-offs.

EPINAL - Les Choletais démarrent fièrement la rencontre sans encaisser de but dans les trois premières minutes comme de coutume. Après cette belle résistance initiale, ils devront quand même céder sur une action de Kozlov ponctuée d'un superbe tir de Chassard dans la lucarne des buts défendus par Pierre Candelot.

Ce duo spinalien continue de faire souffrir la défense choletaise qui repousse comme elle peut les lancers adverses. Et, quand ce ne sont pas Kozlov, Chassard, on retrouve Haapasaari pour le second but ou Dehaëne dont le tir échoue sur la transversale. Les esprits s'échauffent et le Spinalien Regenda accompagne le Choletais Pageau en prison pour 14'.

Cholet se bat

Forts de deux buts d'avance, les Spinaliens soufflent un peu et se contentent de maîtriser les offensives choletaises qui pêchent dans la finition, à l'exemple de Fabien Lepeltier sur une action amenée par David Guérard. Cette escarmouche fouette les joueurs des Vosges et l'entraîneur-joueur Raphaël Marciano relance ses partenaires qui font alors la différence par Guillemot et Haapasaari. Après s'être fait poser deux points de suture en fin de premier tiers, David Guérard essaie de relancer ses joueurs mais l'addition se corse pour frôler la correctionnelle. Epinal se promène et ajoute trois nouveaux buts, dont un en infériorité numérique.

Un nouveau match commence avec le retour d'Alexis Lévêque dans les buts choletais. L'effet sera immédiat et se concrétisera par des buts de Pageau, bien reposé après sa pénalité puis d'Archain toujours aussi combatif. Ce réveil, fortement applaudi par les supporters se terminera par le gain du troisième tiers sur un but de Germond suivi par Archain sur une ouverture de Vernikov. << C'était du 10 contre 1, mais nous avons réussi à limiter la casse en faisant preuve d'une saine agressivité >>, appréciait David Guérard à l'issue de la partie.

 

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