Piqûre de rappel

 

Article de L'Est Républicain (4 décembre 2000).

Face à des Nantais tenaces, les Spinaliens ont eu un bon aperçu du programme de la rentrée. Un deuxième volet qui s'annonce déjà délicat.

EPINAL - L'équipe d'Epinal a de l'allure. Tout le monde en est désormais convaincu. Dirigeants, joueurs, supporters et mêmes adversaires. Epinal était l'une des formations favorites de la poule dès le début de saison. Au même titre que Mulhouse ou encore Villard et Clermont dans l'autre groupe. Le classement à une journée de la trêve permet de confirmer ce que beaucoup pressentaient. Les Spinaliens devraient logiquement boucler leur première partie de championnat à la deuxième place, derrière Mulhouse. Le dernier match contre Cholet (qui totalise 12 défaites et un nul) ne devrait pas leur causer de difficultés majeures. Malgré les absences de Akerlund, Pierre, Taurivuo (qui repart chez lui cette semaine se faire opérer d'un coude) et peut-être Haapasaari (de nouveau en souci avec sa luxation récalcitrante de l'épaule). << Le but que nous nous étions fixés pour cette première moitié de championnat était de finir à la deuxième place >> confirme Raphaël Marciano.

<< Un peu déçu >>

Quoiqu'il arrive, l'essentiel était d'ores et déjà acquis depuis deux semaines. La qualification en play-offs restait en effet la priorité de la première phase.

Qualification obtenue par le biais d'un collectif efficace et homogène, guidé par quelques individualités exceptionnelles. Le tout géré par un entraîneur-joueur au mérite tout aussi évident dans l'un ou l'autre des deux rôles. Le bilan est élogieux. Et malgré un début de match en sourdine samedi soir, les qualités des Spinaliens ont été flagrantes dans le deuxième tiers-temps. Le genre de séquences dont personne ne peut se lasser. La seule ombre au tableau concerne bien évidemment une indiscipline peu commune, face à des arbitres décidés à ne pas laisser passer le moindre faux-pas.

<< Dans ce genre de match sans réel enjeu, le piège c'est de ne pas être suffisamment concentré. C'est ce qui nous arrive au début. Et ensuite le manque de discipline est évident. Les joueurs savent qu'il n'y a pas grand chose à perdre. J'étais un peu déçu par la manière. Pas tellement par le résultat qui n'est pas si mauvais, quand on voit le parcours que fait Nantes depuis quelques temps. Mais, j'ai la conviction que nous pouvions tuer le match auparavant. Du reste, on est en play-offs, on finira sans doute deuxième. On ne peut pas se plaindre, c'est très, très bien... >> Si Marciano peut dresser un bilan particulièrement positif à quelques jours des vacances de fin d'année, il est clair que les Spinaliens ont fait état d'un visage à facettes multiples, samedi. Celles déjà vues et incontestables et particulièrement convaincantes (renforcées par le retour brillant de Jérôme Calatrava) et celles à oublier aux regards des matchs à venir. Un bon rappel.

 

Retour aux articles de décembre 2000