Épinal veut mettre fin au suspense

 

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (17 novembre 2000).

Après une entame de saison délicate, les Dauphins d'Épinal nagent désormais dans des eaux plus sereines. En position favorable pour le play-off de N1, ils visent, demain à Strasbourg, la victoire qui les libérerait. 16 septembre, coup d'envoi du championnat, Épinal, candidat désigné aux hauteurs du classement s'effondre (10-5) à Dijon, le promu. Derrière ce revers surprenant, une situation rocambolesque racontée par le néo-coach Raphaël Marciano : << Durant toute la préparation, on ne savait pas si notre entraîneur, Jan Reindl, allait rentrer de République tchèque. Finalement, son départ nous a pas mal perturbés. Personnellement, j'ai appris la veille du match que je reprenais l'équipe. Petit à petit, j'ai pris mes marques et tout le monde a avancé. >>

Joli parcours

Depuis, mis à part deux revers face à des Mulhousiens à leur meilleur niveau, les Spinaliens ont fait le plein de victoires pour se retrouver aujourd'hui en très bonne position en vue du play-off. Car si Strasbourg n'a plus vraiment le choix, les Vosgiens, eux, disposent encore d'un joker (au classement, ils possèdent trois points d'avance sur Strasbourg, premier non-qualifiable) en plus d'un calendrier favorable (déplacements à Strasbourg et à Cholet, réceptions de Cergy et de Nantes). Pas de quoi paniquer donc.

Objectif victoire

Mais Marciano ne veut pas temporiser. Il sait qu'une victoire au Wacken serait certainement synonyme d'accession en play-off : << Plus tôt on se qualifie et mieux ce sera. On va donc là-bas pour gagner et se mettre à l'abri, même si on est conscients de l'ampleur de la tâche. >> Car le coach des Dauphins ne croit pas à une Étoile Noire succombant sous la pression de l'événement. Au contraire. << A chaque fois que je joue Strasbourg, je m'attends à un match difficile. C'est une équipe qui joue physiquement et collectivement très bien, avec de bonnes individualités. Je ne pense pas que jouer un match à quitte ou double les perturbe beaucoup >>. En cette fin de première phase, de toute façon, les équipes fragiles sombreront. Nantes, Épinal, Dijon et Strasbourg ont tous la même envie. Un seul connaîtra l'infortune. On comprend que les Dauphins soient pressés de se rassurer.

Xavier Gillet

 

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