Une défaite inquiètante pour les Dauphins

 

Article de La Liberté de l'Est (18 septembre 2000).

Défait largement pour la reprise du championnat à Dijon, Epinal a montré qu'il lui restait du pain sur la planche avant d'être véritablement compétitif.

EPINAL - On se doutait que le déplacement à Dijon ne serait pas de tout repos. Mais être défait sur un tel score, et sans qu'il n'y ait rien à redire, on ne l'imaginait pas vraiment.

En fait, les Spinaliens n'auront véritablement fait illusion que durant le deuxième période. Hormis ce bon passage, l'IC Epinal aura pris l'eau de toute part.

Une faillite collective

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette déroute. Tout d'abord, Epinal aura vécu une préparation perturbée par l'absence de jan Reindl, qui était d'ailleurs présent dans les tribunes samedi soir.

En effet, les partenaires de Frédéric Dehaëne n'ont pas retrouvé l'organisation qui faisait leur force l'an passé. Les espaces qui se font jour entre les lignes, ont allégrement profité à leur adversaires, qui ne se sont pas privés pour empiler les buts. Le jeu offensif, malgré les cinq réalisations, n'aura pas été non plus très convaincant.

Des manques qui ont très vite creusé l'écart. de plus le nouveau gardien des Dauphins, Yvan Bock, n'a pas été très performant en fin de premier acte. Son remplaçant, Jérôme Calatrava, n'aura pas réussi non plus à endiguer les flots successifs qui ont déferlé sur sa cage.

Néanmoins, le président Claude Maurice ne voulait pas noircir le tableau mais plutôt regarder vers l'avenir : <

La suite des événements ne s'annonce pas de tout repos, puisque c'est tout simplement l'ogre mulhousien qui viendra à Poissompré pour le premier match à domicile de la saison samedi. Il faudra montrer un tout autre visâge, sous peine de recevoir une correction retentissante.

Un mot enfin sur l'absence d'arbitres et de juges officiels. Ayant réclamés une hausse de leur frais kilométriques, les referees, qui n'ont pas obtenus une réponse favorable à leur demande, avaient décidé de boycotter la reprise des hostilités.

De ce fait, un joueur de chaque camp a été désigné pour diriger le match entre Dijon et Epinal. Même si plusieurs Spinaliens gardent les stigmates de ce rude affrontement, les débats ont été assez corrects.

Mais cela ne fait pas très sérieux de la part d'une fédération qui est en quête de reconnaissance. Décidément, le hockey marche vraiment sur la tête...

 

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