Trois questions à Nano Pourtier

 

Article du Dauphiné Libéré (28 avril 2000).

Après avoir contribué à la réussite de l'équipe de France de ski acrobatique puis à celle, plus récente, du bobsleigh français, l'ancien triple champion du monde de ski acrobatique Nano Pourtier est devenu le manager de l'équipe de France de hockey sur glace en août dernier.

Aux côtés du Canadien Stéphane Sabourin, un jeune entraîneur sans référence majeure s'occupant des aspects techniques, il adopte un discours positif pour redonner de l'ambition aux Tricolores qui ont connu six entraîneurs en six ans. Mais le Mondial A débutant aujourd'hui à Saint-Petersbourg sera très difficile pour les Bleus qui affrontent au premier tour la Russie, la Suisse et les États-Unis. Toutefois, Pourtier n'évoque jamais une éventuelle relégation

- Quels sont votre rôle et votre influence au sein de l'équipe de France ?

<< Je suis le patron du hockey senior. Je mets en place la politique sportive, je m'occupe de la gestion des hommes et de la logistique. De par ma personnalité, je prends beaucoup de place. Je crois aussi qu'il est important d'avoir à la tête d'une équipe un manager inculquant un certain nombre de valeurs qui existaient avant moi dans le hockey français mais qu'il convient de rappeler pour que tous avancent avec les mêmes objectifs. >>

- Quels sont les objectifs de l'équipe de France au Mondial et dans l'avenir ?

<< L'objectif principal est de participer aux Jeux Olympiques de 2002 mais ce Mondial A aura des incidences, c'est certain. Il ne faut pas rester entre les 13è et 15è place sur 16, mais au contraire atteindre prochainement les dix meilleures nations mondiales. C'est une étape intermédiaire, sachant que l'ambition principale reste les JO. Aujourd'hui, compte tenu du malaise régnant dans le hockey français en général, il est très important de mettre en place une équipe nationale qui soit la vitrine de cette discipline. >>

- Quelle est la méthode de Nano Pourtier ?

<< Il faut savoir se projeter dans l'avenir et regarder loin, même si parfois il faut prendre le temps de regarder le chemin parcouru. Il faut aussi savoir tirer des leçons positives des erreurs commises. >>

 

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