La Fédération contestée

 

Article de l'Alsace (24 avril 2000).

A la remise de la coupe, emblème du titre de Nationale 1, et des médailles, le représentant de la Fédération française de sport sur glace, s'est vu pris à partie par Briec Bounoure, président du club de Brest. Il va même lui envoyer un document ainsi qu'à d'autres clubs pour faire part de son mécontentement sur la situation du hockey français. Dans un texte de 23 pages, il souligne : << il n'y a pas de hockey sur glace professionnel. La réalité de ce sport, ce sont des clubs qui n'existeraient pas si les mairies et conseils généraux ne mettaient pas la main au portefeuille. [...] Au vu des textes, le fisc peut réclamer la TVA à 19,6 % latente dans les sommes d'argent perçues de la mairie ou du conseil général. Un épisode récent (annulation par le tribunal administratif de la subvention de la ville de Chamonix) est venu nous le rappeler. [...] En ce qui concerne les frais d'arbitrage, un club comme Brest payera, pour la saison 1999-2000, plus de 150 000 F. Il traite de l'équipe nationale qui passe par un minimum de 40 matches par championnat avec deux matches hebdomadaires en fin de semaine. Il a évoqué les aménagements de contrat de travail nécessaires pour un hockeyeur, et le paiement de sommes d'argent pour l'ancien club d'un joueur transféré << en sus de la nouvelle cotisation >>. Il conclut : << il est désormais urgent de prendre acte des moyens réels des clubs et de faire en sorte, même si c'est au prix d'un baisse momentanée du niveau sportif que le monde universitaire et des joueurs salariés puisse constituer l'essentiel des sportifs de haut niveau. >> Pour sa part, Claude Bauer << attend l'éclatement de l'Elite >>.

 

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