L'I.C. Épinal un peu plus près des demi-finales

 

Article de La Liberté de l'Est (13 mars 2000).

En s’imposant à Dunkerque, les Spinaliens ont incontestablement réussi une belle opération. Hormis, le résultat comptable c’est surtout la manière qui a fait impression…

ÉPINAL - Avant de se rendre à Dunkerque, les spinaliens nourrissaient les plus vives inquiétudes. Tout d’abord en raison du résultat de la première phase où les Dunkerquois s’étaient largement imposés ( 8-3 ). Et aussi parce que la configuration de la patinoire Michel-Raffoux est un véritable traquenard, eu égard à ses dimensions réduites.

Après avoir fait jeu égal pendant vingt minutes, les partenaires de Frédéric Nilly ont craqué en l’espace de deux minutes, au début de la seconde période ; une double réalisation dont ils ne se remettront jamais. Pourtant, cette rencontre ressemblait fort à un quitte ou double pour espérer accéder au dernier carré. Même le baroud d’honneur de la fin de match n’a pas permis à la troupe de Morris Sahin, de sauver les meubles. Maintenant, les Nordistes se retrouvent dans une situation délicate et il faudrait faire carton plein dans les quatre derniers matchs pour terminer dans les quatre premiers.

Un collectif haut de gamme

Après le non-match contre Saint-Gervais, on se demandait comment les Dauphins allaient aborder ce délicat déplacement en terre nordiste. Rassurés par un premier tiers où ils avaient rivalisé avec leurs adversaires, les coéquipiers de Raphaël Marciano ont, ensuite, passée la surmultipliée. Les deux buts réussis par Dehaëne et Mysicka, en l’espace de 120 secondes, ont renvoyé les corsaires à leurs chères études. D’ailleurs, la ligne d’attaque Dehaëne – Marciano - Mysicka, alignée pour la première fois depuis le début de l’exercice, a fait feu de tout bois. A l’image de Tomas Mysicka, auteur d’un doublé, et surtout une réalisation de toute beauté, qui a encore régalé la galerie de tout son talent.

La défense a, elle aussi, apporté sa pierre à l’édifice car, hormis les dix dernières minutes, elle s’est montrée particulièrement hermétique et très précise dans les sorties de zone. Le tout soutenu par un Philippe Ranger encore une fois précieux dans les moments chauds. Comme en fin de seconde période où le portier de la cité des images a effectué trois parades de grande classe.

Ce qui chagrine surtout Jan Reindl c’est la fin de match stressante que Drzik et ses camarades ont proposée, et cette mauvais passe aurait pu être rédhibitoire : << on a fait notre meilleur représentation à l’extérieur de la saison, hormis les dix dernières minutes dans lesquelles on a subi la pression à cause des prisons, mais heureusement, on s’est imposé et c’est une juste récompense. >>

Mais l’excellente performance réussie à Dunkerque sur le plan collectif, ravissait l’entraîneur spinalien : << Je suis très content de mes joueurs, on reste dans la continuité de ce que l’on avait réalisé à Clermont-Ferrand. Avec cette victoire, on se met dans une situation favorable pour la suite des événements. >>

Un avenir qui se présente sous les meilleurs auspices puisque, avec quatre points d’avance sur le cinquième, Épinal se positionne comme un des solides prétendants aux demi-finales. La venue de la bête noire mulhousienne, samedi à Poissompré, pourrait sceller définitivement le sort des Spinaliens.

 

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